Un homme qui les vaut tous et que vaut n'importe qui

Sartre termine son autobiographie par un plaidoyer quasi religieux pour l'égalité

Contre l'élitisme

La phrase qui conclut "Les Mots" est précisément la suivante : "Si je range l'impossible salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui".

De quoi s'agit-il ? De relativisme ? Non car Sartre ne parle pas de valeurs, mais d'existence.

D'humilité ? Certainement, même si Sartre est un homme ambigu de ce point de vue.

Dans tous les cas, une affirmation presque mystique (le comble pour Sartre !) contre l'élitisme et pour l'égalité, qui aide à lutter contre tout complexe à la fois d'infériorité et de supériorité.

 
Contre l'élitisme La phrase qui conclut "Les Mots" est précisément la suivante : "Si je range l'impossible salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui". De quoi s'agit-il ? De relativisme ? Non car Sartre ne parle pas de valeurs, mais d'existence. D'humilité ? Certainement, même si Sartre est un homme ambigu de ce point de vue. Dans tous les cas, une affirmation presque mystique (le comble pour Sartre !) contre l'élitisme et pour l'égalité, qui aide à lutter contre tout complexe à la fois d'infériorité et de supériorité.  
© L'Internaute Magazine/Gallimard