Face aux critiques, Aya Nakamura contre-attaque

Face aux critiques, Aya Nakamura contre-attaque Après la polémique autour du choix d'Emmanuel Macron de faire chanter Aya Nakamura en ouverture des Jeux Olympiques, la chanteuse s'agace.

Silencieuse depuis le début de la polémique, Aya Nakamura monte au créneau. Depuis la révélation, dans L'Express, d'un choix qu'aurait fait Emmanuel Macron de voir la chanteuse performer lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, cet été, les critiques pleuvent sur les réseaux sociaux ou dans les médias. Pire, ce week-end, le collectif identitaire Les Natifs, qui se décrit comme des "jeunes Parisiens fiers et enracinés", ont installé une banderole à Paris, où il était inscrit : "Y'a pas moyen Aya. Ici c'est Paris, pas le marché de Bamako."

Ce à quoi Aya Nakamura a elle-même répondu sur les réseaux sociaux, sortant de sa réserve : "Vous pouvez être raciste mais pas sourd. C'est sa qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d'état numéro 1 en débats ect mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal (sic)."

Face aux attaques des Natifs, plusieurs artistes avaient pris la défense d'Aya Nakamura. "C'est pour ca qu'on est en retard ici. Vous lynchez la plus grosse artiste du pays avec des arguments de CM1… C'était meme pas un combat mais mtn faut qu'elle chante, nous on va soutenir", écrit par exemple le rappeur Dadju sur X (anciennement Twitter). Et à la polémique de monter jusqu'aux politiques : "La violence des propos racistes et sexistes contre Aya Nakamura au prétexte fallacieux de ne pas l'apprécier artistiquement confine au harcèlement national contre une jeune femme ! Et le racisme n'est pas une opinion c'est un délit", écrit de son côté Marlène Schiappa.

L'élu écologiste Sandrine Rousseau conclut : "Le racisme derrière le refus d'Aya Nakamura est indécent. C'est une des meilleures, une Queen internationale. Et ça donnera une autre image de la France. Une image d'une France ouverte et tolérante. Pas celle des petits pieds. Vivement."