Ces régions françaises sont celles où il y a le plus de crises cardiaques, voici la carte
Chaque année en France, près de 50 000 personnes font une crise cardiaque subitement selon le ministère de la Santé. En fonction des régions, les habitants français ne sont pas tous autant touchés.
Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité en France, et même la première chez les femmes. Parmi ces maladies, il y a notamment la cardiopathie ischémique. Il s'agit d'un rétrécissement des artères qui vont vers le cœur, dont la principale cause est la crise cardiaque. D'après Santé publique France, en 2022 plus de 240 000 personnes ont été hospitalisées pour une cardiopathie ischémique, et l'année précédente plus de 30 000 personnes en sont décédées.
Toutes les régions françaises ne sont pas touchées de la même manière par ces cardiopathies ischémiques, et donc par les crises cardiaques. De "fortes disparités régionales" existent au sein du pays, d'après Santé publique France, qui a publié un "état des lieux" de ces inégalités territoriales.

D'abord, il y a près de 50 % plus d'hospitalisations pour cardiopathies ischémiques en Corse que dans les Pays de la Loire. Les régions les plus touchées sont : la Corse, le Grand-Est et Provence-Alpes-Côte-d'Azur. A l'inverse, les plus épargnées sont les Pays de la Loire, la Bretagne et l'Ile-de-France.
Santé publique France a aussi relevé d'importantes différences en termes de mortalité à cause d'une cardiopathie ischémique. Elle était particulièrement élevée en Normandie, dans les Hauts-de-France, en Bretagne ou dans le Centre-Val-de-Loire. Les régions où elle était la moins élevée sont : Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur.
Mais comment expliquer ces différences entre les régions françaises ? Selon Santé publique France, à l'échelle des maladies cardiovasculaires, "une grande partie des disparités observées peut s'expliquer par les différences d'expositions aux facteurs de risque cardiovasculaire", comme le tabac, l'alcool, la nutrition, le diabète, l'hypercholestérolémie ou encore l'hypertension artérielle. L'ensemble de ces facteurs (qui sont majoritairement modifiables) sont en effet à l'origine de la majorité des maladies cardiovasculaires, et notamment des infarctus.