La société de consommation

Un extrait du film de Jacques Tati, "Playtime", sorti en 1968 © Editions Fetjaine

Parler de société de consommation en 1968 est un anachronisme. L'expression n'est apparue que deux ans plus tard sous la plume du sociologue et philosophe Jean Baudrillard. Il décrit la société des années 1960, qui semble dirigée par l'acte de consommation. Les grandes surfaces en sont le symbole : elles ont traversé l'Atlantique pour venir concurrencer les petits commerces de centres-villes. Dans ces espaces, la ménagère trouve tout ce dont elle a besoin, de l'alimentaire aux vêtements, produits d'entretiens et autres gadgets à la mode. L'objet devient jetable, renouvelable à l'infini.

Je consomme donc je suis

Pouvoir acheter est à la fois le principe de cette société, mais aussi sa finalité. Comme Georges Pérec l'avait fait dans Les Choses en 1965, Jacques Tati dénonce dans un film cette "chosification" qui prend le pas sur l'humanisme. Le film Playtime  est très critiqué à sa sortie en 1968. Très satirique, le cinéaste se moque de ses contemporains qui n'aspirent plus qu'au confort et à consommer.

Parler de société de consommation en 1968 est un anachronisme. L'expression n'est apparue que deux ans plus tard sous la plume du sociologue et philosophe Jean Baudrillard. Il décrit la société des années 1960, qui semble dirigée par l'acte de consommation. Les grandes surfaces en sont le symbole : elles ont traversé l'Atlantique pour venir concurrencer les petits commerces de centres-villes. Dans ces espaces, la ménagère trouve tout ce dont elle a besoin, de l'alimentaire aux vêtements, produits d'entretiens et autres gadgets à la mode. L'objet devient jetable, renouvelable à l'infini. Je consomme donc je suis Pouvoir acheter est à la fois le principe de cette société, mais aussi sa finalité. Comme Georges Pérec l'avait fait dans Les Choses en 1965, Jacques Tati dénonce dans un film cette "chosification" qui prend le pas sur l'humanisme. Le film Playtime  est très critiqué à sa sortie en 1968. Très satirique, le cinéaste se moque de ses contemporains qui n'aspirent plus qu'au confort et à consommer.
© Editions Fetjaine