Gainsbourg, Polnareff, Nougaro : "Paris s'éveille" !

Serge Gainsbourg fait partie de cette génération de chanteurs qui souhaite dépoussiérer la chanson française. © Droits réservés

Les chanteurs français sont influencés par ces accents rock venus d'Outre-Manche. Johnny Hallyday enregistre son premier 45 tours en 1960, "Hello Johnny". Il devient en quelques années l'idole des jeunes. Textes ciselés et engagés, la musique de Serge Gainsbourg bouleverse les habitudes de la variété française. D'abord marqué par le jazz, il part pour Londres en 1966, alors que les Beatles triomphent. Il y travaille avec des musiciens anglais pour créer un son plus moderne, qui sera sa signature. "Requiem pour un con", "Comic Strip", "Initials B.B.", "Bonnie and Clyde" sont autant de tubes de ces années-là.

La musique pour abolir l'ennui

D'autres chanteurs imposent leur marque. Claude Nougaro fait irruption en 1962 avec "Une petite fille". Textes poétiques où règnent le jeu de mot sur des mélodies jazz, le Toulousain réinvente la chanson française. "Armstrong", "Chanson pour le maçon", "Toulouse", les succès s'enchaînent. Il sera le premier à réagir aux événements de Mai 68 avec un texte brûlant, rap avant l'heure, "Paris mai". Il faut compter aussi avec Michel Polnareff, qui s'inspire lui aussi des sons anglais pour inventer la pop à la française. C'est la "Poupée qui fait non", un look androgyne et des textes qui choquent. Sans oublier Jacques Dutronc qui signe au début de 1968 "Il est 5 heures, Paris s'éveille", qui rétrospectivement semble présager les événements de Mai. Ou Julien Clerc qui abolit l'ennui avec sa "Cavalarerie".

Les chanteurs français sont influencés par ces accents rock venus d'Outre-Manche. Johnny Hallyday enregistre son premier 45 tours en 1960, "Hello Johnny". Il devient en quelques années l'idole des jeunes. Textes ciselés et engagés, la musique de Serge Gainsbourg bouleverse les habitudes de la variété française. D'abord marqué par le jazz, il part pour Londres en 1966, alors que les Beatles triomphent. Il y travaille avec des musiciens anglais pour créer un son plus moderne, qui sera sa signature. "Requiem pour un con", "Comic Strip", "Initials B.B.", "Bonnie and Clyde" sont autant de tubes de ces années-là. La musique pour abolir l'ennui D'autres chanteurs imposent leur marque. Claude Nougaro fait irruption en 1962 avec "Une petite fille". Textes poétiques où règnent le jeu de mot sur des mélodies jazz, le Toulousain réinvente la chanson française. "Armstrong", "Chanson pour le maçon", "Toulouse", les succès s'enchaînent. Il sera le premier à réagir aux événements de Mai 68 avec un texte brûlant, rap avant l'heure, "Paris mai". Il faut compter aussi avec Michel Polnareff, qui s'inspire lui aussi des sons anglais pour inventer la pop à la française. C'est la "Poupée qui fait non", un look androgyne et des textes qui choquent. Sans oublier Jacques Dutronc qui signe au début de 1968 "Il est 5 heures, Paris s'éveille", qui rétrospectivement semble présager les événements de Mai. Ou Julien Clerc qui abolit l'ennui avec sa "Cavalarerie".
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