L'insolence des radios périphériques

Europe n°1, devenue Europe 1, et RTL font partie des "radios libres". © Droits réservés

Les années 1960 sont marquées par la suprématie des radios périphériques, notamment d'Europe n°1. Grâce à ses émissions pour les jeunes, comme "Salut les Copains", et à la place prédominante qu'elle accorde à l'information, elle connaît un véritable succès. Radio Luxembourg s'inspire d'ailleurs des programmes qui ont fait sa réussite. En 1966, elle fait peau neuve : RTL est née. Dans le sud, Radio Monte-Carlo et Radio Andorre suivent l'exemple.

La voix de la rue

En 1968, plus d'un jeune sur deux de 15 à 20 ans possède un transistor et écoute les programmes de ces stations. Ils écoutent de la musique, rock et yéyé. Mais aussi des émissions de débats et les informations. Ces stations concurrencent l'ORTF grâce, justement, à l'information qui, sur leurs antennes, peut être plus souple et spontanée que celle contrôlée par le gouvernement. Sur Europe n°1, Maurice Siegel réinvente le style des journaux parlés, qui comptent de plus en plus d'auditeurs. Ces radios joueront un rôle primordial au mois de mai 1968. Elles seront les seules à témoigner de ce qu'il se passe dans les rues de la capitale.

Les années 1960 sont marquées par la suprématie des radios périphériques, notamment d'Europe n°1. Grâce à ses émissions pour les jeunes, comme "Salut les Copains", et à la place prédominante qu'elle accorde à l'information, elle connaît un véritable succès. Radio Luxembourg s'inspire d'ailleurs des programmes qui ont fait sa réussite. En 1966, elle fait peau neuve : RTL est née. Dans le sud, Radio Monte-Carlo et Radio Andorre suivent l'exemple. La voix de la rue En 1968, plus d'un jeune sur deux de 15 à 20 ans possède un transistor et écoute les programmes de ces stations. Ils écoutent de la musique, rock et yéyé. Mais aussi des émissions de débats et les informations. Ces stations concurrencent l'ORTF grâce, justement, à l'information qui, sur leurs antennes, peut être plus souple et spontanée que celle contrôlée par le gouvernement. Sur Europe n°1, Maurice Siegel réinvente le style des journaux parlés, qui comptent de plus en plus d'auditeurs. Ces radios joueront un rôle primordial au mois de mai 1968. Elles seront les seules à témoigner de ce qu'il se passe dans les rues de la capitale.
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