Vent de liberté dans la presse

"Plexus", "Hara-Kiri", "Lui", les revues de la fin des années 1960. © Droits réservés

Dans les années 1960, les revues fleurissent. Intellectuelles, littéraires ou bien satiriques et érotiques, elles sont faites pour tous les goûts, tous les genres. "Les Temps modernes", "Ecrire", "Esprit", "La nouvelle critique" apparaissent comme le laboratoire théorique des idées qui agiteront le mois de mai 1968. Les intellectuels assurent le débat dans ces revues et inspirent les étudiants en sciences sociales, philosophie et littérature.

Sexe, musique et philosophie

Mais l'esprit de 68 se retrouve dans bien d'autres parutions. Le très satirique "Hara-Kiri", "Le journal bête et méchant", est créé en 1960 par le professeur Choron. Ce nouveau magazine de bande dessinée réservé aux adultes dénonce les travers de la société de consommation. Wolinski, Cabu et Reiser y signent leurs premières planches. "Plexus", la revue qui décomplexe, est aussi un appel à la libération des mœurs. Il y est question d'érotisme, sous toutes ses formes. Les lecteurs masculins achètent aussi "Le magazine de l'homme moderne", "Lui", où se côtoient des pin-ups, des artistes, des interviews d'hommes politiques et de personnalités tout à fait sérieuses, et des sujets sur la gastronomie. La France de De Gaulle et "Tante Yvonne" s'encanaille.

Dans les années 1960, les revues fleurissent. Intellectuelles, littéraires ou bien satiriques et érotiques, elles sont faites pour tous les goûts, tous les genres. "Les Temps modernes", "Ecrire", "Esprit", "La nouvelle critique" apparaissent comme le laboratoire théorique des idées qui agiteront le mois de mai 1968. Les intellectuels assurent le débat dans ces revues et inspirent les étudiants en sciences sociales, philosophie et littérature. Sexe, musique et philosophie Mais l'esprit de 68 se retrouve dans bien d'autres parutions. Le très satirique "Hara-Kiri", "Le journal bête et méchant", est créé en 1960 par le professeur Choron. Ce nouveau magazine de bande dessinée réservé aux adultes dénonce les travers de la société de consommation. Wolinski, Cabu et Reiser y signent leurs premières planches. "Plexus", la revue qui décomplexe, est aussi un appel à la libération des mœurs. Il y est question d'érotisme, sous toutes ses formes. Les lecteurs masculins achètent aussi "Le magazine de l'homme moderne", "Lui", où se côtoient des pin-ups, des artistes, des interviews d'hommes politiques et de personnalités tout à fait sérieuses, et des sujets sur la gastronomie. La France de De Gaulle et "Tante Yvonne" s'encanaille.
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