L'atavisme du crépuscule

"Chaque tableau est une messe où je livre l'hostie d'un savoir. Il ne s'agit pas de la gratuité d'un spectacle mais d'une initiation à la mystique dalinienne", écrivait encore l'artiste, qui était obsédé par la toile de L'Angélus de Jean-François Millet, qu'il a revisité en introduisant les deux figures dans un contexte mystique, ici dans sa première version de 1934, L'atavisme du crépuscule, où l'artiste donne forme à ses désirs sexuels. L'homme cacherait sous son chapeau une érection symbolisée par la brouette placée au-dessus de lui.
© Sarah Ponchin