Un Howard Webb peut en cacher un autre

L'ingénieur recevait des appels anonymes provenant de fans extrêmistes. © Richard Villalon - Fotolia.com

"Tu nous as trahi, ta vie est en danger, je vais te tuer, espèce de (censuré)... " Voici en substance ce qu'a pu entendre Howard Webb à plusieurs reprises en décrochant son téléphone un soir, en juin 2008. Le tout assené par des correspondants surexcités avec un fort accent polonais... Pourquoi ces soudaines insultes ? Le tranquille ingénieur britannique de 62 ans a eu la malchance d'avoir un homonyme célèbre : un arbitre qui, justement ce soir-là, avait dirigé le match de foot Pologne-Autriche dans le cadre de l'Euro. Et qui avait accordé un penalty controversé aux Autrichiens à la 93e minute, conduisant à un match nul (1-1) qui n'arrangeait pas les affaires des Polonais.

Sous protection policière

En quelques heures, l'adresse, le numéro de téléphone et le mail du "faux" Howard Webb étaient déposés sur Internet par les supporters en colère.
Face à cette vindicte populaire (le Premier ministre polonais a même déclaré : "Hier, j'avais envie de tuer"), les deux Howard Webb, l'ingénieur et l'arbitre, ont été placés sous protection policière. "L'innocent" a ensuite déclaré : "Je n'ai jamais été arbitre et je ne suis pas prêt de le devenir, notamment si c'est le genre de traitement qu'ils reçoivent. Mais je souhaite de bonnes choses à Howard Webb pour le futur". Pas rancunier...

"Tu nous as trahi, ta vie est en danger, je vais te tuer, espèce de (censuré)... " Voici en substance ce qu'a pu entendre Howard Webb à plusieurs reprises en décrochant son téléphone un soir, en juin 2008. Le tout assené par des correspondants surexcités avec un fort accent polonais... Pourquoi ces soudaines insultes ? Le tranquille ingénieur britannique de 62 ans a eu la malchance d'avoir un homonyme célèbre : un arbitre qui, justement ce soir-là, avait dirigé le match de foot Pologne-Autriche dans le cadre de l'Euro. Et qui avait accordé un penalty controversé aux Autrichiens à la 93e minute, conduisant à un match nul (1-1) qui n'arrangeait pas les affaires des Polonais.Sous protection policière En quelques heures, l'adresse, le numéro de téléphone et le mail du "faux" Howard Webb étaient déposés sur Internet par les supporters en colère.Face à cette vindicte populaire (le Premier ministre polonais a même déclaré : "Hier, j'avais envie de tuer"), les deux Howard Webb, l'ingénieur et l'arbitre, ont été placés sous protection policière. "L'innocent" a ensuite déclaré : "Je n'ai jamais été arbitre et je ne suis pas prêt de le devenir, notamment si c'est le genre de traitement qu'ils reçoivent. Mais je souhaite de bonnes choses à Howard Webb pour le futur". Pas rancunier...
© Richard Villalon - Fotolia.com