Ces come-back sportifs réussis Monica Seles

Monica Seles a longtemps été traumatisée par l'agression qu'elle a subie au tournoi d'Hambourg en 1993. Après s'être retirée des courts pendant plus de deux ans, la néo-Américaine (naturalisée l'année précédente) revient à la compétition en 1995.

Dès la première année, elle renoue avec la victoire au tournoi de Toronto, sans perdre un set, et atteint la finale de l'US Open. Surtout, elle reprend à sa rivale Steffi Graf la place de n°1 mondiale, pendant 64 semaines.

Grâce à ce retour fracassant, Monica Seles reçoit le prix WTA du meilleur come-back de l'année (récompense qu'elle recevra aussi en 1998).

Son dernier fait d'arme : en 1998, Monica Seles atteint la finale de Roland Garros malgré le décès de son père

En janvier 1996, la gauchère redevient la reine de Melbourne en remportant l'Open d'Australie pour la quatrième fois. Elle s'adjuge également son premier titre en Fed Cup. Suivent deux saisons plutôt maussades, ponctuées par des blessures à répétition.

Son dernier vrai fait d'arme : en 1998 à Roland Garros, en atteint la finale du tournoi parisien (perdue face à Arantxa Sanchez) malgré le décès d'une de ses amies, de sa grand-mère et surtout de son père et entraîneur de toujours, Karolj.

Après cet ultime coup d'éclat, Monica Seles accumule les baisses de régime. Elle abandonne finalement la compétition en 2003. Après avoir envisagé un second come-back, Seles se résigne à annoncer sa retraite en février 2008.