Serge Blanco ne soulèvera jamais le bouclier

C'est en tant que dirigeant de son club de toujours, le Biarritz Olympique, que Serge Blanco deviendra enfin champion de France. © Alain THOMAS

Serge Blanco compte parmi les plus grands rugbymen de l'histoire. Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a marqué de son empreinte le sport des années 80.

Pendant toute sa carrière, il est resté fidèle à son club de toujours, le Biarritz Olympique, même lorsque celui-ci est descendu en groupe B (2e division). En 1992, l'arrière de légende annonce la fin de sa carrière. Son dernier match sera la finale du Championnat de France où il doit rencontrer le RC Toulon. Il s'agit de sa dernière chance d'enfin soulever le bouclier de Brennus.

En ce soir de juin, toute la France du rugby, à part les Toulonnais, attend le sacre du champion. Mais c'est sur le terrain que les matchs se gagnent, et le BO s'incline 19-14. Malgré la déception, il effectue un tour d'honneur devant le public du Parc des Princes qui se lève pour l'applaudir une dernière fois. "Cela reste le plus beau moment de ma carrière, même si on a perdu cette finale. C'était une belle manière de terminer", explique-t-il aujourd'hui.

Serge Blanco compte parmi les plus grands rugbymen de l'histoire. Sélectionné à 93 reprises en équipe de France, il a marqué de son empreinte le sport des années 80. Pendant toute sa carrière, il est resté fidèle à son club de toujours, le Biarritz Olympique, même lorsque celui-ci est descendu en groupe B (2e division). En 1992, l'arrière de légende annonce la fin de sa carrière. Son dernier match sera la finale du Championnat de France où il doit rencontrer le RC Toulon. Il s'agit de sa dernière chance d'enfin soulever le bouclier de Brennus. En ce soir de juin, toute la France du rugby, à part les Toulonnais, attend le sacre du champion. Mais c'est sur le terrain que les matchs se gagnent, et le BO s'incline 19-14. Malgré la déception, il effectue un tour d'honneur devant le public du Parc des Princes qui se lève pour l'applaudir une dernière fois. "Cela reste le plus beau moment de ma carrière, même si on a perdu cette finale. C'était une belle manière de terminer", explique-t-il aujourd'hui.
© Alain THOMAS