L'OM échoue dans sa conquête de l'Europe

L'OM devra attendre 1993, et sa victoire contre le Milan AC, pour ramener la Coupe aux grandes oreilles sur la Canebière. © Henri VEGA

Le 29 mai 1991, l'Olympique de Marseille a rendez-vous avec l'histoire. Après avoir éliminé le grand Milan et le Spartak Moscou, l'équipe de Bernard Tapie est en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, à Bari face à l'Etoile Rouge de Belgrade.

Les Papin, Waddle, Pelé, Boli, Mozer se retrouvent face à une équipe jeune, emmenée par de futurs grands noms: Prosinecki, Pancev, Savicevic, Mihajlovic. Les joueurs de Raymond Goethals semblent tendus. Le match est âpre et très fermé. Le score reste vierge pendant le temps règlementaire.

Les larmes de Basile Boli

Les prolongations n'y changent rien, et c'est aux penaltys qu'il va falloir conclure cette finale étouffante. C'est Manuel Amoros, qui est le premier tireur marseillais. Son tir est arrêté par le gardien yougoslave. Tous les autres pénaltys seront marqués. La cinquième finale française en coupe d'Europe s'achève comme les autres, par une défaite.

L'image que l'on retient alors, c'est la crise de larmes de Basile Boli, qui erre, sous le choc, le long du terrain. Le défenseur au jeu rugueux ne peut cacher sa détresse et il faudra de longues minutes pour le calmer. Il se vengera deux ans plus tard en marquant, contre le Milan AC, le but qui permet à l'OM de remporter la Ligue des champions. Une première pour un club français.

Le 29 mai 1991, l'Olympique de Marseille a rendez-vous avec l'histoire. Après avoir éliminé le grand Milan et le Spartak Moscou, l'équipe de Bernard Tapie est en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, à Bari face à l'Etoile Rouge de Belgrade. Les Papin, Waddle, Pelé, Boli, Mozer se retrouvent face à une équipe jeune, emmenée par de futurs grands noms: Prosinecki, Pancev, Savicevic, Mihajlovic. Les joueurs de Raymond Goethals semblent tendus. Le match est âpre et très fermé. Le score reste vierge pendant le temps règlementaire. Les larmes de Basile Boli Les prolongations n'y changent rien, et c'est aux penaltys qu'il va falloir conclure cette finale étouffante. C'est Manuel Amoros, qui est le premier tireur marseillais. Son tir est arrêté par le gardien yougoslave. Tous les autres pénaltys seront marqués. La cinquième finale française en coupe d'Europe s'achève comme les autres, par une défaite. L'image que l'on retient alors, c'est la crise de larmes de Basile Boli, qui erre, sous le choc, le long du terrain. Le défenseur au jeu rugueux ne peut cacher sa détresse et il faudra de longues minutes pour le calmer. Il se vengera deux ans plus tard en marquant, contre le Milan AC, le but qui permet à l'OM de remporter la Ligue des champions. Une première pour un club français.
© Henri VEGA