Liu Xiang : la cruelle déception des Jeux olympiques

Liu Xiang © Anja NiedringhausAPSIPA
Adolescent, Liu Xiang est considéré comme un prodige dans un athlétisme chinois qui souffre d'un manque de talents. Tout petit, le hurdler impressionne déjà dans une discipline très peu connue dans son pays, le 110m haies. A 21 ans, il devient champion olympique en Grèce et se mue en héro national. Quatre ans plus tard, il est au centre de toutes les attentions lors des JO organisés dans son pays. Et c'est là que les ennuis commencent pour lui.

Il débute la compétition en sachant qu'il est blessé. Une faiblesse au niveau du tendon d'Achille qui est alors à moitié rompu. Mais l'attente est énorme et le Chinois décide de prendre part à la course. Il ne pourra jamais sauter la moindre haie sous les yeux de millions de téléspectateurs chinois incrédules. En 2012, lors des Jeux Olympiques à Londres, il reprend place dans les starting-blocks, mais se blesse dès les séries au tendon d'Achille. En mai 2015, il arrête sa carrière et garde à jamais l'étiquette de "maudit des Jeux Olympiques".
Adolescent, Liu Xiang est considéré comme un prodige dans un athlétisme chinois qui souffre d'un manque de talents. Tout petit, le hurdler impressionne déjà dans une discipline très peu connue dans son pays, le 110m haies. A 21 ans, il devient champion olympique en Grèce et se mue en héro national. Quatre ans plus tard, il est au centre de toutes les attentions lors des JO organisés dans son pays. Et c'est là que les ennuis commencent pour lui. Il débute la compétition en sachant qu'il est blessé. Une faiblesse au niveau du tendon d'Achille qui est alors à moitié rompu. Mais l'attente est énorme et le Chinois décide de prendre part à la course. Il ne pourra jamais sauter la moindre haie sous les yeux de millions de téléspectateurs chinois incrédules. En 2012, lors des Jeux Olympiques à Londres, il reprend place dans les starting-blocks, mais se blesse dès les séries au tendon d'Achille. En mai 2015, il arrête sa carrière et garde à jamais l'étiquette de "maudit des Jeux Olympiques".
© Anja NiedringhausAPSIPA