La nouvelle pépite du tennis français Mpetshi Perricard est le fils d'un ancien footballeur
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La nouvelle pépite du tennis français Mpetshi Perricard est le fils d'un ancien footballeur

Giovanni Mpetshi Perricard, révélation de la dernière saison de tennis en France, est également le fils d'un ancien footballeur.

Il a commencé 2025 comme il avait terminé 2024 : en trombe ! Demi-finaliste du tournoi de Brisbane à quelques jours du prochain Open d'Australie, Giovanni Mpetshi Perricard n'est plus un inconnu, bien au contraire. Considéré comme une étoile montante du tennis français et mondial, le colosse de 2 mètrès a remporté son premier titre ATP 500 l'année dernière et pourrait déjà jouer les premiers rôles en 2025

Avec son physique impressionnant, le joueur de tennis français a certainement profité des gènes de la famille et notamment de son père, Ghislain Mpetshi, ancien joueur de football né à Kinshasa, en République démocratique du Congo. S'il n'a pas fait de tennis, ce dernier a eu une belle carrière de footballeur en tant que défenseur et a notamment évolué dans le club de Bourg-Péronnas entre 2002 et 2003.

Alors pourquoi Giovanni Mpetshi Perricard s'est-il lancé dans le tennis et pas le foot ? La raison est simple, son père ne voulait pas que son fils l'imite. "Il a commencé le tennis en m'accompagnant, dès l'âge de 4 ans, à l'AS Caluire. Par mimétisme, comme tous les enfants. Je n'avais pas spécialement envie de le mettre au foot mais plutôt de le suivre dans ses envies", a expliqué son père dans des propos rapportés par Le Progrès.

Un choix payant puisque le Français fait déjà peur sur les courts. Il a d'ailleurs été salué par ses pairs avec le prix de l'ATP Awards dans la catégorie "Meilleure progression de l'année". Il faut dire que Giovanni Mpetshi Perricard a commencé l'année 2024 à la 205e place pour terminer à la 31e... Une progression de 174 places !

Cette progression, il a doit notamment à son service phénoménal qui en fait déjà l'un des tout meilleurs serveurs. En plus de servir à des vitesses astronomiques (plus de 230 km/h), le Français sert en moyenne 18,6 ace par match, la meilleure statistique du circuit. Une arme quasiment imbattable qui lui permet de remporter 90% de ses jeux de service...

Désormais, il faudra prouver qu'il n'est pas qu'un simple serveur comme il a indiqué en conférence de presse il y a quelques mois, même s'il compte bien axer son développement sur cet atout majeur. "Est-ce que le public (en) a envie ? Oui et non. Oui parce qu'il voit des services qui vont à 240 km/h et il se dit 'son service va plus vite que ma voiture'. Et d'un autre côté, non parce qu'il n'y a pas beaucoup d'échanges. On ne veut pas tout avoir. J'aimerais jouer comme Jannik Sinner ou comme Carlos Alcaraz (...) Mais avec mon poids, ma taille, c'est difficile de bouger longtemps. C'est quelque chose que je suis obligé d'assumer parce que je suis différent des autres."