Hollande évite Royal à New-York
François Hollande a prononcé un discours à l'ONU cette semaine, plaidant pour une intervention en Syrie et au Sahel. Mais outre les enjeux diplomatiques de ce déplacement officiel, des préoccupations d'ordre plus personnel occupaient l'esprit du président de la République. François Hollande aurait ainsi décidé d'esquiver son ancienne compagne Ségolène Royal dans les couloirs de l'Organisation des Nations Unies. Egalement présente au siège, Ségolène Royal répondait à une interview télévisée dans un couloir, où devait passer François Hollande. Le président français aurait alors attendu que cette interview soit finie. Afin de ne pas avoir à saluer la présidente de la région Poitou-Charentes sous l'objectif des caméras ? Cette image des deux anciens conjoints se saluant à New York aurait sans doute fait le tour de France et brouillé la communication de l'Elysée.
Ce nouvel épisode dans les relations complexes qu'entretiennent François Hollande et son ancienne compagne a bien été relevé par les journalistes présents. Ségolène Royal elle-même, questionnée sur la présence, toute proche, du chef de l'Etat s'est amusée du cocasse de la situation. "Je vais peut-être lui dire bonjour !", a-t-elle lancé en riant face à la caméra de BFM TV. Certains éditorialistes s'interrogent déjà : "Tout observateur normalement constitué ne peut qu'en tirer la seule conclusion qui s'impose : Valérie Trierweiler est probablement la cause déclenchant l'absurde comportement de François Hollande", avance ainsi Bruno Roger-Petit dans le Nouvel Obs. Plus encore que l'image d'une rencontre, l'esquive n'a pas manqué d'attirer l'attention, une nouvelle fois, sur le trio Hollande-Royal-Trierweiler.
EN VIDEO – A l'ONU, François Hollande a plaidé pour une action en Syrie et au Sahel.