Al Gore (centre), Jean-Louis Debré (à gauche), Jean-Marc Ayrault (à droite)
  Al Gore entouré de l'ancien Président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré et de Jean-Marc Ayrault lors de sa venue à Paris pour présenter Une vérité qui dérange. © Assemblée nationale 

Dates clés

1988 : création du GIEC par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement.
1990 :
le GIEC publie son premier rapport.
1994 :
la "Convention cadre sur les changements climatiques" voulue par le GIEC est adoptée.
1995 : second rapport "Changements climatiques 1995" qui fournit les bases de négociation du protocole de Kyoto. Al Gore se prononce en faveur de la signature du traité
2001 : troisème rapport "Bilan 2001 des changements climatiques".
2006: Al Gore présente de son documentaire An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange) au Festival de Cannes.
2007 : Al Gore reçoit deux oscars pour son documentaire. Le GIEC a rendu trois rapports spéciaux et doit rendre ses conclusions en novembre. Prix Nobel de la Paix.

L'ancien Vice-Président des Etats-Unis Al Gore a reçu, conjointement avec le groupe d'experts de l'ONU (GIEC), le Prix Nobel de la paix pour son implication dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Parcours d'un homme politique
Originaire du Tennessee (Etats-Unis), fils de sénateur, Al Gore s'engage d'abord dans une carrière de journaliste militaire, avant de se lancer en politique. A 26 ans, il suit les traces de son père en se faisant élire à la Chambre des représentants. Après 2 réélections, il devient sénateur en 1984. Huit ans plus tard, co-listier du candidat démocrate Bill Clinton, Al Gore devient Vice-Président des Etats-Unis. Aux côtés du charismatique Président, il a bien des difficultés à se faire une place. Sa principale contribution est la création de la "société de l'information" qui popularise Internet. Il se fait aussi remarquer par sa maîtrise des questions environnementales. En 1997, Al Gore se prononce pour la signature du traité de Kyoto par les États-Unis, un avis dont se passera Bill Clinton. En 1999, sa défaite à la présidentielle face à George Bush donne un vrai coup d'arrêt à sa carrière politique.

Sa vérité qui dérange
"Bonjour, je suis Al Gore, et j'étais le futur Président des Etats-Unis" : c'est ainsi que se présente désormais Al Gore, militant actif pour la lutte contre le réchauffement climatique. Après avoir créé "Generation Investment Management", une société qui investit dans des entreprises respectueuses de l'environnement, il revient sur le devant de la scène, en 2006, avec le documentaire Une vérité qui dérange, réalisé par Davis Guggenheim. Sans jamais céder à la tentation du fatalisme, Al Gore encourage les spectateurs à prendre un engagement pour sauver la planète. Oscarisé en janvier 2007 et récompensé par le Prix Nobel de la paix, le candidat malheureux de 1999 a pris sa revanche et pourrait bien retenter sa chance à la magistrature suprême dès 2008. Moins médiatisé le Groupe d'experts sur le climat (GIEC), institution scientifique placée sous l'égide de l'Onu, est lui aussi récompensé pour ses travaux d'évaluation du changement climatique depuis 1988. La distinction intervient à deux mois de l'ouverture des négociations internationales sur l'avenir du protocole de Kyoto.

Chaine ActualitéEnvoyerImprimerHaut de page
Votre avis sur cette publicité

Sondage

Selon vous, peut-on vivre décemment avec le Smic ?

Tous les sondages

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters