Valérie Trierweiler : en guerre avec ses confrères journalistes ?

Valérie Trierweiler : en guerre avec ses confrères journalistes ? La première dame a passé un savon au directeur de la rédaction de Paris Match, selon Le Canard enchaîné. Entre Valérie Trierweiler et ses confrères journalistes, rien ne va plus ?

Le Canard enchaîné de ce mercredi 20 février rapporte un violent message laissé par Valérie Trierweiler sur la boîte vocale d'Olivier Royant, directeur de la rédaction de Paris Match, magazine qui est toujours l'employeur de la première dame. En cause, une couverture et un article consacrés par ce média au couple Hollande-Trierweiler, avec des clichés du couple au Jardin du Luxembourg et le titre "Parenthèse amoureuse". La compagne de François Hollande n'aurait pas apprécié de faire la couverture de l'hebdomadaire sans être prévenue. "Quand Match consacre sa une à quelqu'un, il prévient toujours", précise l'entourage de la première dame.

Ce que rapporte aussi et surtout Le Canard enchaîné, c'est la forme qu'a pris l'agacement de Valérie Trierweiler. Sur la messagerie d'Olivier Royant, elle aurait ainsi été virulente : "Je viens de découvrir ton journal de merde !", aurait-elle lancé. Avant de poursuivre en évoquant des "photos de merde" et un magazine qui "fait de la merde". Des propos démentis par Patrice Biancone, chef de cabinet de la première dame, dans les colonnes de l'hebdomadaire satirique : "Si elle considérait que Paris Match était un journal de merde, elle serait partie depuis longtemps. Elle a protesté mais dans des termes courtois."

Au sein de la rédaction de Paris Match, cet appel de la première dame a en tout cas fait pester certains collègues, d'autant que ce coup de gueule ne serait pas le premier. Concilier le rôle de première dame et le métier de journaliste, est-ce vraiment possible ? En tout cas, cette double vie ne semble pas se mener sans heurts, bien que Valérie Trierweiler essaie de cloisonner. Elle signe ainsi sa critique littéraire dans Paris Match, sans pour autant se rendre à la rédaction. Mais la première dame ne semble pas prête à pacifier ses relations avec les journalistes, qui sont en même temps ses confrères et des commentateurs de sa vie. Le Canard enchaîné rapporte que la collègue de Valérie Trierweiler qui a signé l'article sur la "Parenthèse amoureuse" dans Paris Match, Mariana Grépinet, n'aurait pas ensuite eu droit de monter à bord de l'avion présidentiel lors du récent voyage officiel en Inde. Une punition, alors que d'autres journalistes ont pu embarquer sans problème ?

Durant ce même voyage, la première dame aurait fait part de son mécontentement au journaliste de Libération, qui avait signé un papier dans lequel il décrivait certains de ses caprices. Entre la profession et la compagne de François Hollande, le temps semble toujours à l'orage.

EN VIDEO – Valérie Trierweiler a décidé de se prononcer publiquement en faveur du mariage pour tous fin janvier 2013.

"Valérie Trierweiler parle du mariage pour tous"