Les conseils généraux (et les cantonales), c'est fini !
Ne les appelez plus "cantonales". En vertu de la loi du 17 mai 2013, ces élections, qui visent à élire à partir de demain les représentants des départements, changent de nom en 2015 pour s'appeler... élections départementales. Dans la même idée, il convient désormais de qualifier les conseils généraux de "conseils départementaux". Mais les changements ne se limitent pas à la sémantique. La carte des cantons a été entièrement redécoupée, le nombre de ces circonscriptions administratives a été réduit de près de moitié, passant de plus de 3 818 à 2 054, dont 1 995 en France métropolitaine. En moyenne, on compte maintenant 20 cantons par département. Objectif du législateur : opérer un rééquilibrage démographique afin de mieux représenter la population.
Autre changement de taille : les électeurs sont désormais appelés à élire, non pas un représentant, mais un binôme, composé obligatoirement d'un homme et d'une femme. En clair, chaque canton sera représenté par un "ticket". Ce qui porte le nombre de conseillers départementaux à 4 108 sur l'ensemble du territoire à l'issue des résultats des départementales. Un chiffre en légère hausse par rapport à l'ancienne formule. Et le renouvellement des élus va se faire entièrement alors qu'auparavant, il avait lieu par moitié. Aussi, le mandat des conseillers généraux élus en 2008 et 2011 va expirer en 2015. Mais la durée du mandat, elle, restera la même : 6 ans. Toute la France est concernée par ces élections départementales 2015, à l'exception de Paris, de la Martinique de la Guyane et de la Métropole de Lyon, du fait de leur statut particulier.
En vidéo - Nicolas Sarkozy avait fait son premier déplacement en région fin janvier pour préparer les élections départementales.