Le bon geste à faire pour le changement d'heure 2023 : passez à l'heure d'hiver comme il faut

Le bon geste à faire pour le changement d'heure 2023 : passez à l'heure d'hiver comme il faut Et nous y voilà, le changement d'heure d'octobre 2023, c'est ce week-end. Voici ce qu'il avoir en tête pour ne pas passer à côté.

Pour ceux qui, chaque année, se demandent quand a lieu le passage à l'heure d'hiver, rappelons qu'il s'effectue toujours le dernier dimanche d'octobre, et toujours à 3 heures du matin. Comment doit-on s'y prendre pour effectuer correctement ce changement d'heure sans se tromper ? Retenez ceci : ce dimanche 29 octobre, à 3 heures du matin, il sera officiellement 2heures.

Quel est donc le bon geste ? C'est simple ! Il faut reculer sa montre d'une heure dès le coucher ou au lever ce dimanche matin, pour démarrer la journée à la bonne heure. Alors que la majorité des appareils se met désormais çà l'heure automatiquement, il reste des doutes pour les vieilles montres et horloges.

L'astuce est répétée d'année en année : à la fin du mot octobRE, le changement d'heure consiste à REculer les aiguilles d'une heure.

Chaque année, le changement d'heure est matière à débats. Perturbant le rythme biologiques pour certains, entrainant fatigue, troubles du sommeil et irritation, il est une aberration pour d'autres. En hiver en effet, la France est déjà en décalage d'une heure avec son fuseau horaire géographique. Le système GMT+1 a été adopté par le gouvernement dès 1945 pour mieux profiter des horaires d'ensoleillement. Mais en avançant l'heure d'une heure de plus en été depuis 1975, la France prend ainsi une deuxième heure d'écart avec l'heure dite "GMT". "L'heure d'été double" est ainsi combattue par plusieurs associations qui soulignent que la France fait partie des rares pays l'ayant adoptée. 

Le changement d'heure a été adopté à la suite du choc pétrolier pour réaliser des économies d'énergie. Selon l'Ademe, c'est 1,3 milliard de kilowatts/heure qui sont économisés chaque année grâce à ce dispositif, soit la consommation en énergie d'une ville de 200 000 habitants. Un gain que contestent et minimisent les opposants. 

Des économies, nous en réalisons, mais pas suffisamment. Dans une étude du Parlement européen datée de 2017 sur les effets du double changement d'heure saisonnier, les eurodéputés concluent ainsi : "Si l'heure d'été est bénéfique au marché intérieur, notamment le secteur des transports, et aux activités de loisirs, [le changement d'heure] génère des économies marginales de consommation d'énergie et l'impact sur les autres secteurs économiques est en grande partie peu concluant."

Un débat qui dépasse l'énergie

La luminosité plus importante sécuriserait un peu plus les routes en fin de journée en été selon les défenseurs du changement d'heure tandis que ses détracteurs affirment que c'est le matin que la pénombre devient, en contrepartie, plus accidentogène... En hiver, la modification inverse fait en revanche augmenter les risques d'accidents selon la sécurité routière elle même. On souligne également que le changement d'heure déplacerait une masse considérable de trafic routier à des horaires qui faciliteraient la pollution de l'atmosphère. L'activité économie terminant plus tard chaque jour que lors de la période hivernale, c'est aussi l'activité industrielle qui se rapprocherait des heures les plus froides, favorisant encore une fois les pics de pollution. Un point qui pourrait avoir son importance alors que la crise énergétique et les risques de coupures d'électricité cet hiver son réelles.

Le débat sur le changement d'heure dépasse donc le strict périmètre de l'énergie. Dans bien des secteurs, le changement d'heure peut avoir un impact, comme dans le bâtiment. Il en est de même du secteur agricole où l'activité démarre généralement très tôt le matin et où la sensibilité des bêtes aux aléas du temps serait très forte.

"Pourquoi le changement d'heure ?"