Dacia Sandero et Logan : les modèles à petit prix ont de beaux jours devant eux

Dacia Sandero et Logan : les modèles à petit prix ont de beaux jours devant eux Inconnue du grand public il y a encore quelques années, la marque Dacia a su s'imposer dans le monde de l'automobile avec ses voitures "low cost". Renault-Nissan va élargir le concept.

Dacia présente actuellement au Mondial de l'Automobile la toute dernière version de sa Logan. Une petite révolution, huit ans après le premier modèle, avec un design intérieur et extérieur totalement revu. La Dacia Sandero , elle aussi renouvelée à l'occasion du Mondial de l'auto, réalise dans la foulée un petit bond qualitatif. Mais si le look s'améliore, le prix lui, ne bouge que très peu : à partir de 7 700 euros pour la Logan et 7 900 euros pur la Sandero. Car Renault-Nissan, la maison-mère de Dacia depuis qu'elle a racheté la marque roumaine en 1999, devrait en profiter pour mutualiser les coûts entre les deux modèles. En marge du Mondial de Paris, la firme persiste et signe : chasse au superflu, réutilisation de pièces existantes, négociation permanente avec les fournisseurs, la stratégie "low cost" devrait plus que jamais se pérenniser en période de crise.

En plus de la Logan et de la Sandero, d'autres modèles de Dacia, l'utilitaire Lodgy ou la Dacia Dokker, enregistrent des premiers résultats prometteurs. L'ensemble des modèles de la gamme "Entry" devraient, selon l'entreprise, atteindre le million d'unités cette année. C'est le tiers des ventes de Renault. Alors Renault-Nissan ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Carlos Gohsn a annoncé que le "low cost" allait aussi débarquer chez Nissan. Le PDG du groupe promet six nouveaux modèles dans une série baptisée "Datsun" à partir de 2014. Les prix iront de 3 000 à 5 000 dollars (de 2 325 à 3 875 euros). Mais attention : ces modèles seront essentiellement commercialisés en Inde, en Russie et en Indonésie. La marque "Datsun" avait déjà existé de 1931 à 1986, jusqu'à ce que Nissan décide de l'abandonner.

EN VIDEO - Dans un contexte morose, le PDG de Renault Carlos Ghosn a estimé qu'une amélioration de la compétitivité était devenue une question de survie pour l'entreprise, en ouverture du Mondil de l'auto.

"Carlos Ghosn: rétablir "la compétitivité" en France"