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Café. Photo
L'Internaute Magazine / Elodie Rothan
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Au final, le déjeuner se termine en douceur et en subtilité, faisant hommage
à l'élégante partition jouée au fil des plats. On savoure un café avec en
tête quelques petites merveilles gustatives, comme cette bouchée de potimarron
au vinaigre de mangue, dont l'explosion de saveur rondes et épicées a laissé
une empreinte durable, tout comme le croquant du porcelet succédant à la
tendreté de la viande
Mais peut-être est-ce là quelques notes étonnantes
qui se fondent dans un ensemble, certes délicieux, mais sans doute un peu
classique. Telle une partition si parfaitement maîtrisée qu'elle pêche par
son manque d'excentricité. Sans doute faudrait-il aller chercher du côté
des autres plats, à la carte ou dans les menus du soir, pour trouver les
perles exotiques de Gérard Passédat.
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La note... Photo
© J.Fondacci, C.Cres
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Une addition qui frise la centaine d'euros pour une dégustation
du midi, modérément accompagnée d'eau et de café, voire
d'un verre de vin blanc, la note est bien digne d'un trois
étoiles. Sachant qu'il faudra au moins la doubler pour un
repas du soir, où les menus proposés seront aussi plus élaborés
dans leur déclinaison.
L'excellence est sans doute à ce prix, et la parfaite maîtrise
des saveurs et des goûts du chef du Petit Nice mérite le
détour. Mais, puisqu'il est agréable de tenter cette belle
aventure gastronomique, autant emprunter les chemins maritimes
des menus du soir, où l'on trouvera sans doute des saveurs
plus surprenantes qu'au menu du midi. L'atmosphère se fera
aussi plus tamisée, à moins que l'on préfère attendre les
beaux jours pour profiter du cadre enchanteur de la terrasse.