Les scandales du Tour de France Chasse aux trésors dans les poubelles et coffres

Dans les poubelles de l'US Postal

Il faut le dire : Armstrong n'a jamais été convaincu de dopage. Mais il traîne certaines "casseroles". En 1999, il a été contrôlé aux corticoïdes mais a pu fournir une ordonnance justifiant l'usage de ce produit.

Le 18 juillet 2000, après l'étape Courchevel-Morzine, des journalistes de France 3 récupèrent des sacs à ordures, abandonnés en catimini par des intendants de l'équipe de Lance Armstrong. C'est la fameuse affaire des poubelles de l'US Postal. On y découvre 160 emballages de seringues vides et 11 sortes de médicaments, dont 8 pouvant améliorer la performance ou cacher l'usage de substances dopantes. Egalement présentes dans les poubelles : des poches de sang de veau déprotéiné (l'Actovégin®), vides. Lance Armstrong et ses coéquipiers expliqueront que ce produit servait à traiter les plaies dûes aux chutes et à soigner un membre du staff diabétique... L'US Postal réfutera toute hypothèse d'injection du produit dans le sang ou d'absorption sous forme de comprimé. Sans preuves supplémentaires, l'affaire retombera comme un soufflé...

Dans le coffre des Rumsas

Au dernier jour du Tour de France 2002, l'épouse du coureur lituanien de la Lampre Raimondas Rumsas est arrêtée par les douanes à la frontière franco-italienne, près de l'entrée du tunnel du Mont-Blanc. Dans son coffre, on trouve une importante quantité de produits dopants : EPO, hormone de croissance, testostérone, anabolisants divers, et corticoïdes. Edita Rumsas voulait traverser les Alpes pour rejoindre la Toscane, où réside le couple lituanien. Son mari, membre de l'équipe italienne Lampre, vient de terminer troisième de la Grande Boucle.
Le 26 janvier 2006, le tribunal correctionnel de Bonneville prononce 4 mois de prison avec sursis contre le couple.