Le Bouclier de Brennus en Top 14

Le manager du Stade Toulousain Guy Novès présente le Bouclier de Brennus en 2008 aux supporters. © Yves Pellequer
 

Le mythique Bouclier de Brennus prouve une fois de plus que les trophées mémorables s'accomodent mal de la banalité. Ainsi, plutôt que de recevoir un quelconque ballon ovale en or ou en argent, le vainqueur du championnat de France de rugby professionnel remporte un bouclier circulaire en cuivre sur lequel des pommiers sont représentés (allez savoir pourquoi....) et au centre duquel est gravée la formule latine "Ludus Pro Patria" (des jeux pour la patrie).

Dessiné par le baron Pierre de Coubertin, ce trophée plus que centenaire porte le prénom de son créateur, Brennus Ambriorix Crosnier (alias Charles Brennus), un ciseleur graveur amoureux de l'ovalie. En plus d'être joueur et arbitre de rugby, ce touche-à-tout né à Châteaudun en 1859 a fondé le club omni-sports du SCUF avant de présider la commission rugby de l'Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques.

Ces éléments biographiques expliquent pourquoi le "bout de bois" est symboliquement "offert" chaque année par le SCUF au vainqueur du Top14 (ce qui est mentionné sur le socle du trophée originel, désormais conservé au musée de la Fédération). La tradition veut d'ailleurs que ce soient deux jeunes rugbymen du SCUF qui remettent en main propre le prix au champion.

  Le mythique Bouclier de Brennus prouve une fois de plus que les trophées mémorables s'accomodent mal de la banalité. Ainsi, plutôt que de recevoir un quelconque ballon ovale en or ou en argent, le vainqueur du championnat de France de rugby professionnel remporte un bouclier circulaire en cuivre sur lequel des pommiers sont représentés (allez savoir pourquoi....) et au centre duquel est gravée la formule latine "Ludus Pro Patria" (des jeux pour la patrie). Dessiné par le baron Pierre de Coubertin, ce trophée plus que centenaire porte le prénom de son créateur, Brennus Ambriorix Crosnier (alias Charles Brennus), un ciseleur graveur amoureux de l'ovalie. En plus d'être joueur et arbitre de rugby, ce touche-à-tout né à Châteaudun en 1859 a fondé le club omni-sports du SCUF avant de présider la commission rugby de l'Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques. Ces éléments biographiques expliquent pourquoi le "bout de bois" est symboliquement "offert" chaque année par le SCUF au vainqueur du Top14 (ce qui est mentionné sur le socle du trophée originel, désormais conservé au musée de la Fédération). La tradition veut d'ailleurs que ce soient deux jeunes rugbymen du SCUF qui remettent en main propre le prix au champion.
© Yves Pellequer