Le pavé sur socle de Paris-Roubaix

En 2007, Stuart O'Grady est devenu le premier cycliste australien à soulever le pavé sur socle remis au vainqueur de Paris-Roubaix. © www.photo-cyclisme.com

Non content d'avoir encaissé un chèque de 30 000 €, le dernier vainqueur de Paris-Roubaix Johan Van Summeren a gagné le solide bloc de grès remis chaque année au lauréat de la classique. Même si la course cycliste existe depuis 1896, le trophée n'a quant à lui vu le jour qu'à la fin des années 1970. L'initiative est à mettre au crédit de Jean-Claude Vallays, président-fondateur des "Amis de Paris-Roubaix", inquiet face à la "macadamisation aveugle et galopante" des voies de communication routières.

Pour cet homme passionné, pas question de toucher aux pavés qui ont fait la renommée et la difficulté de "l'Enfer du Nord". Goudronner les pistes construites à l'aide des pierres de carrières du Nord et renforcées par des granits bretons, ce serait tuer la symbolique de Paris-Roubaix et par la même amocher la légende de la reine des classiques.

Le fameux pavé sur socle étant relativement jeune, certains grands noms de l'épreuve n'ont pas eu l'honneur de le soulever. Pour réparer cette injustice, les "Amis de Paris-Roubaix" l'ont offert rétrospectivement à certains d'entre eux, à l'image d'Emile Masson (vainqueur en 1939), André Mahé (ex aequo en 1949 avec Serse Coppi) et surtout Eddy Merckx, triple champion entre 1968 et 1973.

Non content d'avoir encaissé un chèque de 30 000 €, le dernier vainqueur de Paris-Roubaix Johan Van Summeren a gagné le solide bloc de grès remis chaque année au lauréat de la classique. Même si la course cycliste existe depuis 1896, le trophée n'a quant à lui vu le jour qu'à la fin des années 1970. L'initiative est à mettre au crédit de Jean-Claude Vallays, président-fondateur des "Amis de Paris-Roubaix", inquiet face à la "macadamisation aveugle et galopante" des voies de communication routières. Pour cet homme passionné, pas question de toucher aux pavés qui ont fait la renommée et la difficulté de "l'Enfer du Nord". Goudronner les pistes construites à l'aide des pierres de carrières du Nord et renforcées par des granits bretons, ce serait tuer la symbolique de Paris-Roubaix et par la même amocher la légende de la reine des classiques. Le fameux pavé sur socle étant relativement jeune, certains grands noms de l'épreuve n'ont pas eu l'honneur de le soulever. Pour réparer cette injustice, les "Amis de Paris-Roubaix" l'ont offert rétrospectivement à certains d'entre eux, à l'image d'Emile Masson (vainqueur en 1939), André Mahé (ex aequo en 1949 avec Serse Coppi) et surtout Eddy Merckx, triple champion entre 1968 et 1973.
© www.photo-cyclisme.com