Existe-t-il d'autres hakas que celui néo-zélandais ?

Existe-t-il d'autres hakas que celui néo-zélandais ? Non, le haka n'est pas l'apanage des All Blacks. Quoique moins célèbres, les chants guerriers des Îles Fidji, Tonga et Samoa résonnent aussi dans les stades de rugby.

Avant chaque match international, les Fidjiens interprètent un chant appelé "cibi". En 1939, le capitaine de la sélection a voulu faire jeu égal avec le haka néo-zélandais. Il a donc demandé à un chef de tribu qu'il compose ce chant guerrier.

haka kiwi
Les All Blacks interprètent le haka face à l'Italie lors du Mondial 2007. © Michel Cler

Les Îles Samoa possèdent aussi leur variante du haka, le "siva tau", une danse terrifiante censée donner des frissons dans le dos des joueurs adverses. C'est en 1991 que les Samoans l'ont exécutée pour la première fois.

Quant aux Tongiens, ils dansent et chantent le "sipi tau", dérivé du chant guerrier tongien "Kailao".

L'International Rugby Board (IRB), qui supervise les rencontres internationales de rugby, permet aux îles du Pacifique de pratiquer ces rituels d'avant-match par respect pour leurs cultures respectives.

Lorsque deux équipes du Pacifique se rencontrent, la cérémonie d'avant-match donne lieu à un spectacle passionnant, les deux hakas étant réalisés les uns à la suite des autres. C'est exactement ce qu'il s'est produit le 9 septembre dernier lors de l'ouverture de la Coupe du monde, les hôtes néo-zélandais recevant les voisins du Tonga.

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Décryptage du haka des All Blacks

 

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