Thierry de L'amour est dans le pré accusé d'avoir pris la grosse tête
Thierry fait partie des figures les plus marquantes de la dernière saison de L'amour est dans le pré, émission diffusée sur M6. Cet agriculteur normand a trouvé une compagne durant ce programme, la discrète Annie, qui est récemment devenue son épouse. Mais le quotidien régional La Manche Libre révèle dans son édition du 13 octobre une information qui va sans doute ternir l'image de cet éleveur de vaches. Guy Nicolle, le maire de Gavray, dans la Manche, affirme que Thierry Olive aurait demandé 300 euros pour participer à une foire automnale, qui doit se tenir le week-end prochain. L'agriculteur aurait d'abord accepté de s'y rendre, sans rien négocier. Il aurait promis de venir en compagnie d'Annie, pour une séance d'autographes.
Mais l'agriculteur aurait recontacté l'édile pour se faire payer. "Il est venu pour me demander de l'argent. Il m'a dit qu'il était payé pour aller dans d'autres endroits. Il nous a donc demandé 300 euros. Sinon, il ne respecterait pas sa promesse." Le maire, qui a marié l'agriculteur à celle qu'il a rencontré durant l'émission, n'en revient pas : "Si encore c'était une vedette, ou quelqu'un qui avait fait quelque chose, pourquoi pas. (...) Lui, on le voit tous les jours, et il n'a fait que trouver l'amour dans une émission de télévision". Le maire aurait donc refusé de payer la somme demandée. Dans le quotidien, Guy Nicolle pointe le manque de reconnaissance de Thierry, rappelant que des moyens importants avaient été déployés pour son mariage : forces de l'ordre, personnel communal, nettoyage. La cohue aurait même entraîné la dégradation de certains massifs de fleurs et de mobilier urbain (tables de pique-nique). Le maire de Gavray espérait donc un petit geste de l'agriculteur. Ce dernier, à défaut de venir signer des autographes sur le stand du maire à la Foire Saint-Luc, devrait s'y rendre pour vendre quelques bêtes et signer quelques autographes, en dehors de l'organisation officielle.
Quant au principal intéressé, il dément toute cupidité sur le site du magazine people Public : "Quand vous travaillez, vous ne demandez pas à être payé, vous ? Je ne vois pas pourquoi je m'y rendrai gratuitement. Il faut bien que je gagne mon pain. En plus il y a 650 exposants à cette foire. Qu'est-ce que c'est que 300 euros ? Il n'y a aucun mal à réclamer une telle somme !" En tout cas, l'agenda de Thierry semble bien chargé : "On a plein de communes qui veulent nous avoir. On est très demandé. On est complet jusqu'au 15 février. Donc ceux qui ne veulent pas, on s'en fout !" Si Thierry demande systématiquement à être payé, il "n'impose aucune somme. Les gens donnent ce qu'ils veulent. Même si ce n'est pas beaucoup, au moins ils donnent quelque chose. Et puis il y a un tas de communes qui nous offrent des cadeaux sans qu'on demande quoi que ce soit." L'agriculteur confirme en tout cas connaître des soucis financiers : "On a tout juste de quoi vivre. Si des gens veulent nous faire de petits dons pour nos animaux, je veux bien !"
