"Ça m'a permis d'avoir 14/20" : cette technique de triche au bac est un fléau, elle a tout changé pour cette candidate
Les épreuves du Baccalauréat ont commencé ce lundi 16 juin avec une consigne ferme : "Téléphones portables et objets connectés éteints, obligatoirement dans les sacs". Une consigne qui sera affichée dans les salles d'examen pour toute la durée des épreuves du bac. Il faut dire que la triche a augmenté ces dernières années. L'an dernier, la hausse des cas de triche lors des épreuves du Bac avait été de 14%. Parmi ces 14%, l'usage de nouvelles technologies, type smartphones, tablettes, montres connectées ou d'autres appareils qui permettent la constitution de fichiers, a été utilisé par plus de la moitié des tricheurs (52%), rapporte France info.
La chaîne d'information raconte ainsi le cas de Mathilde, qui, il y a deux ans lors de son épreuve en histoire-géographie, tente d'utiliser sa montre connectée pour réaliser une partie de l'exercice. Elle témoigne ainsi : "Je suis allée aux toilettes et j'ai envoyé un message à ma mère sur ma montre connectée, en lui demandant de rechercher les dates qui me manquaient. Elle m'a tout envoyé, et au final ça m'a permis d'avoir 14/20."
Que risque un élève qui triche à une ou des épreuves du bac ?
En cas de flagrant délit au cours de l'épreuve, le surveillant de salle intervient, explique le quotidien régional Paris-Normandie. La personne prise la main dans le sac peut continuer l'épreuve. Dans ce cas, le surveillant de salle récupérere toutes les pièces qui permettent d'établir les faits. Puis, un procès-verbal est rédigé. Le document peut être signé par la personne ayant triché. Le tout est ensuite transmis au recteur de l'Académie concernée. C'est lui qui décide in fine, soit d'abandonner les poursuites, soit de saisir la commission de discipline du Bac ou de convoquer le fraudeur s'il envisage de le sanctionner par un blâme ou une privation de mention au diplôme.