Les accusations contre Bernard Laroche restent-elles valides ?

Le Palais de justice de Dijon, le 28 juillet 2017. © SIPA

Le 16 novembre 2018, la garde à vue de Murielle Bolle en 1984 est par jugée inconstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel estime que cette dernière n'aurait pas dû être interrogée seule par les gendarmes à l'époque, car cela ne respectait pas ses droits. Le 16 janvier 2020, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris annule la garde à vue de Murielle Bolle au cours de laquelle elle avait accusé son beau-frère, Bernard Laroche, d'avoir enlevé Grégory Villemin. Les propos qu'elle a tenus devant les gendarmes sont donc éliminés du dossier.  Cependant, la justice n'a pas annulé les déclarations que l'adolescente de l'époque avait faites aux forces de l'ordre avant le début de cette garde à vue, ni son audition devant le juge Lambert. Au cours de cet interrogatoire, elle avait également accusé son beau-frère.

Le 16 novembre 2018, la garde à vue de Murielle Bolle en 1984 est par jugée inconstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel estime que cette dernière n'aurait pas dû être interrogée seule par les gendarmes à l'époque, car cela ne respectait pas ses droits. Le 16 janvier 2020, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris annule la garde à vue de Murielle Bolle au cours de laquelle elle avait accusé son beau-frère, Bernard Laroche, d'avoir enlevé Grégory Villemin. Les propos qu'elle a tenus devant les gendarmes sont donc éliminés du dossier.  Cependant, la justice n'a pas annulé les déclarations que l'adolescente de l'époque avait faites aux forces de l'ordre avant le début de cette garde à vue, ni son audition devant le juge Lambert. Au cours de cet interrogatoire, elle avait également accusé son beau-frère.
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