Evasion en plein transfert

Le bois où a été arrêté Dutroux après trois heures d'évasion. © SOPRESS / SIPA
Une fois incarcéré, les péripéties de Dutroux ne sont pas terminées. Une évasion express a lieu en avril 1998, quand il parvient à s'échapper au cours d'un transfert au palais de Justice de la ville belge de Neufchâteau. Il est rattrapé dans les bois de Chiny, quelques heures plus tard, mais les Belges sont indignés. Deux ministres démissionnent à la suite de l'événement, Stefaan De Clerck à la Justice et Johan Vande Lanotte à l'Intérieur.

Une nouvelle organisation judiciaire se dessine en Belgique, dans le sillage de l'affaire Dutroux, à travers plusieurs réformes : la création d'une police intégrée au niveau fédéral et local pour une collaboration plus étroite ; la Loi Franchimont, donnant plus de droits aux victimes dans la procédure pénale (demande d'enquête complémentaire, etc) ; ou encore, la création d'un Conseil supérieur de la justice indépendant pour contrôler la justice belge et "dépolitiser la magistrature" en ce qu'il choisit les candidats-magistrats, rôle auparavant uniquement alloué au président de tribunal et au procureur du Roi.
Une fois incarcéré, les péripéties de Dutroux ne sont pas terminées. Une évasion express a lieu en avril 1998, quand il parvient à s'échapper au cours d'un transfert au palais de Justice de la ville belge de Neufchâteau. Il est rattrapé dans les bois de Chiny, quelques heures plus tard, mais les Belges sont indignés. Deux ministres démissionnent à la suite de l'événement, Stefaan De Clerck à la Justice et Johan Vande Lanotte à l'Intérieur. Une nouvelle organisation judiciaire se dessine en Belgique, dans le sillage de l'affaire Dutroux, à travers plusieurs réformes : la création d'une police intégrée au niveau fédéral et local pour une collaboration plus étroite ; la Loi Franchimont, donnant plus de droits aux victimes dans la procédure pénale (demande d'enquête complémentaire, etc) ; ou encore, la création d'un Conseil supérieur de la justice indépendant pour contrôler la justice belge et "dépolitiser la magistrature" en ce qu'il choisit les candidats-magistrats, rôle auparavant uniquement alloué au président de tribunal et au procureur du Roi.
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