Mortes de faim

La chambre à l'étage où Julie et Mélissa ont vraisemblablement passé leurs derniers jours. © LE SOIR / SIPA
Du 6 décembre au 20 mars 1995, Marc Dutroux est en prison pour une histoire de vol de camion. Déjà séquestrées depuis 5 mois (elles ont été enlevées le 24 juin 1995), Julie et Mélissa se retrouvent livrées à elles-mêmes dans la cache de la cave du pédophile.

Dutroux dit avoir chargé sa femme Michelle Martin, ainsi que son complice Bernard Weinstein, de nourrir les fillettes en son absence. L'épouse explique avoir "eu peur" de descendre dans le cachot et s'être contentée de donner à manger à ses deux bergers allemands. Elle sera jugée pleinement responsable de ses actes bien que souffrant sans doute d'un "syndrome de déréalisation" et d'une soumission totale et toxique à son mari.

Dutroux retrouve Julie et Mélissa à sa libération provisoire, quatre mois plus tard. "Très faibles", elles "n'ont pas bu depuis plusieurs jours". Il raconte les avoir veillé à l'étage, avoir essayé de les réalimenter sans succès, puis les avoir enterrées dans le jardin.
Du 6 décembre au 20 mars 1995, Marc Dutroux est en prison pour une histoire de vol de camion. Déjà séquestrées depuis 5 mois (elles ont été enlevées le 24 juin 1995), Julie et Mélissa se retrouvent livrées à elles-mêmes dans la cache de la cave du pédophile. Dutroux dit avoir chargé sa femme Michelle Martin, ainsi que son complice Bernard Weinstein, de nourrir les fillettes en son absence. L'épouse explique avoir "eu peur" de descendre dans le cachot et s'être contentée de donner à manger à ses deux bergers allemands. Elle sera jugée pleinement responsable de ses actes bien que souffrant sans doute d'un "syndrome de déréalisation" et d'une soumission totale et toxique à son mari. Dutroux retrouve Julie et Mélissa à sa libération provisoire, quatre mois plus tard. "Très faibles", elles "n'ont pas bu depuis plusieurs jours". Il raconte les avoir veillé à l'étage, avoir essayé de les réalimenter sans succès, puis les avoir enterrées dans le jardin.
© LE SOIR / SIPA