Libérable mais "toujours le même"

Un bracelet électronique. ©  BORDAS / SIPA
Près de 20 ans après avoir enlevé Julie Lejeune et Mélissa Russo, en novembre 2012, Marc Dutroux a demandé à purger sa peine hors de prison, avec un bracelet électronique. Bien que refusée, sa demande de libération conditionnelle a créé un vif émoi en Belgique. Selon la loi, il est théoriquement libérable depuis le 30 avril 2013 mais sa peine de prison à perpétuité est assortie de 10 ans de "mise à disposition du gouvernement". Une peine complémentaire permettant d'empêcher une libération quand la peine principale arrive à son terme.

En février 2013, le médecin qui suit Dutroux, Michel Matagne, avait précisé lors d'un débat télévisé belge que son patient n'avait guère changé en 16 ans de détention… L'expert n'a pas non plus épargné l'institution pénitentiaire : "[Dutroux] est isolé 24 heures sur 24 et personne ne communique avec lui (...). Ce serait une folie de le libérer tout comme c'est une folie de le traiter comme on le traite en prison".
Près de 20 ans après avoir enlevé Julie Lejeune et Mélissa Russo, en novembre 2012, Marc Dutroux a demandé à purger sa peine hors de prison, avec un bracelet électronique. Bien que refusée, sa demande de libération conditionnelle a créé un vif émoi en Belgique. Selon la loi, il est théoriquement libérable depuis le 30 avril 2013 mais sa peine de prison à perpétuité est assortie de 10 ans de "mise à disposition du gouvernement". Une peine complémentaire permettant d'empêcher une libération quand la peine principale arrive à son terme. En février 2013, le médecin qui suit Dutroux, Michel Matagne, avait précisé lors d'un débat télévisé belge que son patient n'avait guère changé en 16 ans de détention… L'expert n'a pas non plus épargné l'institution pénitentiaire : "[Dutroux] est isolé 24 heures sur 24 et personne ne communique avec lui (...). Ce serait une folie de le libérer tout comme c'est une folie de le traiter comme on le traite en prison".
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