Déconnecté de la réalité

Dutroux va jusqu'à dire que ses victimes étaient consentantes. © VIDALI / SOPRESS / SIPA
D'après le médecin qui le suit en prison, Marc Dutroux est déconnecté de la réalité. Le "démon belge" parle de "victimes consentantes" face aux enquêteurs. Lors des auditions, il refuse de s'attribuer la responsabilité de ses actes et préfère notamment mettre la faute sur Bernard Weinstein, le complice qu'il a tué. Il nie tous les meurtres.

En 2014, le pédophile belge a envoyé une missive longue de 44 pages au père d'une de ses petites victimes. Selon le journal La Dernière Heure, qui avait révélé l'information, il s'y dit victime, l'une de ses rengaines, d'un "complot politico-judiciaire".

Enfin, l'un des anciens avocats du pédophile belge raconte que son client lui a dit lors de leurs échanges : "Mon idée, c'était de commettre énormément d'enlèvements d'enfants et de créer, dans [des] galeries de mines, une sorte de cité souterraine où régnerait le bien, l'harmonie, la sécurité."
D'après le médecin qui le suit en prison, Marc Dutroux est déconnecté de la réalité. Le "démon belge" parle de "victimes consentantes" face aux enquêteurs. Lors des auditions, il refuse de s'attribuer la responsabilité de ses actes et préfère notamment mettre la faute sur Bernard Weinstein, le complice qu'il a tué. Il nie tous les meurtres. En 2014, le pédophile belge a envoyé une missive longue de 44 pages au père d'une de ses petites victimes. Selon le journal La Dernière Heure, qui avait révélé l'information, il s'y dit victime, l'une de ses rengaines, d'un "complot politico-judiciaire". Enfin, l'un des anciens avocats du pédophile belge raconte que son client lui a dit lors de leurs échanges : "Mon idée, c'était de commettre énormément d'enlèvements d'enfants et de créer, dans [des] galeries de mines, une sorte de cité souterraine où régnerait le bien, l'harmonie, la sécurité."
© VIDALI / SOPRESS / SIPA