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Zaha Hadid n'a plus rien à prouver

En 2004, elle devient la première femme à recevoir le très prestigieux prix Pritzker (l'équivalent du Prix Nobel pour l'architecture). Une récompense qui lui a permis de se reposer sur ses lauriers ? Jamais ! Cette architecte anglo-irakienne a remporté, ces derniers temps, tous les appels d'offre sur son passage. En 2007, en plus de l'exposition qui lui est consacrée au Design Museum de Londres, de l'inauguration du pavillon Chanel et des "magicmushrooms" à Kensington Garden (Londres), la conception du centre aquatique des JO de Londres lui est revenu. Du sport à la mode, en passant par l'art contemporain ou la musique, elle ne se refuse rien. Son style, reconnaissable entre mille avec ses entrelacs géométriques, ses lignes tendues et angles aigus, ses sphères aériennes et aérées, l'a imposée partout. Un talent qu'elle aime faire partager. Zaha Hadid ne s'est jamais éloignée de l'enseignement, ni de la recherche. Elle a enseigné à l'Association d'architecture de Londres, l'Ecole supérieure de design de l'Université d'Harvard, l'Ecole d'architecture de Chicago ou encore l'Université des Arts appliqués de Vienne.
Un tribunal dessiné à deux mains
Patrick Schumacher qui collabore dans la cabinet d'architecture de Zaha Hadid depuis presque vingt ans a désormais une grande influence dans les dessins des projets. Ses marque de fabrique est telle qu'il co-signe parfois les créations de Zaha Hadid, Prix Pritzker 2004.
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