Ahmed Ben Bella, le chef d'Etat

Ahmed Ben Bella
Héros de la Seconde Guerre mondiale chez les tirailleurs, Ahmed Ben Bella entre dans le mouvement indépendantiste par la politique : élu du PPA puis du MTLD, il revendique un pouvoir plus fort pour les Algériens. En 1947, il rejoint l'Organisation spéciale (OS) à Alger. Arrêté lors d'un hold-up pour financer le mouvement, il s'évade en 1951 et reconstitue l'OS au Caire avec le soutien de Nasser. Fatigué par les divisions des révolutionnaires, il fonde le Comité révolutionnaire d'union et d'action (CRUA) et une petite Armée libération nationale (ALN). C'est elle qui lance le soulèvement de la "Toussaint rouge", le 1er novembre 1954. Il est dès lors considéré comme le chef du FLN, négociant avec la France et avec les autres leaders indépendantistes. Après avoir échappé à plusieurs attentats, il est finalement arrêté le 22 octobre 1956 à Alger. Une captivité qui va renforcer son prestige. Libéré après les accords d'Evian, il parvient à s'imposer à la tête du FLN et à écarter, parfois violemment, un certain nombre d'opposants. Il deviendra le premier président de la "République algérienne démocratique et populaire" le 15 septembre 1963. Renversé en 1965, il va passer 14 ans en prison avant de s'exiler.
 
Héros de la Seconde Guerre mondiale chez les tirailleurs, Ahmed Ben Bella entre dans le mouvement indépendantiste par la politique : élu du PPA puis du MTLD, il revendique un pouvoir plus fort pour les Algériens. En 1947, il rejoint l'Organisation spéciale (OS) à Alger. Arrêté lors d'un hold-up pour financer le mouvement, il s'évade en 1951 et reconstitue l'OS au Caire avec le soutien de Nasser. Fatigué par les divisions des révolutionnaires, il fonde le Comité révolutionnaire d'union et d'action (CRUA) et une petite Armée libération nationale (ALN). C'est elle qui lance le soulèvement de la "Toussaint rouge", le 1er novembre 1954. Il est dès lors considéré comme le chef du FLN, négociant avec la France et avec les autres leaders indépendantistes. Après avoir échappé à plusieurs attentats, il est finalement arrêté le 22 octobre 1956 à Alger. Une captivité qui va renforcer son prestige. Libéré après les accords d'Evian, il parvient à s'imposer à la tête du FLN et à écarter, parfois violemment, un certain nombre d'opposants. Il deviendra le premier président de la "République algérienne démocratique et populaire" le 15 septembre 1963. Renversé en 1965, il va passer 14 ans en prison avant de s'exiler.