Houari Boumédiène, le militaire

Houari Boumédiène

Mohamed Ben Brahim Boukharouba prend le nom d'Houari Boumédiène pendant la guerre d'Algérie, en mémoire d'un saint et savant musulman. Un choix qui va contribuer à construire sa légende. Doté d'une solide formation intellectuelle, politique et militaire, connaisseur du monde arabe grâce à des voyages au Caire, à Tunis et au Maroc, il est très tôt associé à la préparation de l'insurrection dans les centres de formation du FLN au Maghreb. A partir de 1954, il organise l'approvisionnement en armes des insurgés, grâce à plusieurs convois maritimes. Ses talents stratégiques et militaires et sa discrétion lui permettent de gravir les échelons. En 1957, il devient le chef des troupes insurrectionnelles de la région d'Oran, qu'il dirige le plus souvent depuis le Maroc. Quelques mois plus tard, il devient le chef d'état major de l'ALN, bras armé du FLN. D'abord allié à Ben Bella à l'indépendance (ministre de la Défense, Premier ministre), il va le renverser lors d'un coup d'Etat en 1965 et dirigera le pays d'une main de fer jusqu'à sa mort par maladie en 1978.

 
Mohamed Ben Brahim Boukharouba prend le nom d'Houari Boumédiène pendant la guerre d'Algérie, en mémoire d'un saint et savant musulman. Un choix qui va contribuer à construire sa légende. Doté d'une solide formation intellectuelle, politique et militaire, connaisseur du monde arabe grâce à des voyages au Caire, à Tunis et au Maroc, il est très tôt associé à la préparation de l'insurrection dans les centres de formation du FLN au Maghreb. A partir de 1954, il organise l'approvisionnement en armes des insurgés, grâce à plusieurs convois maritimes. Ses talents stratégiques et militaires et sa discrétion lui permettent de gravir les échelons. En 1957, il devient le chef des troupes insurrectionnelles de la région d'Oran, qu'il dirige le plus souvent depuis le Maroc. Quelques mois plus tard, il devient le chef d'état major de l'ALN, bras armé du FLN. D'abord allié à Ben Bella à l'indépendance (ministre de la Défense, Premier ministre), il va le renverser lors d'un coup d'Etat en 1965 et dirigera le pays d'une main de fer jusqu'à sa mort par maladie en 1978.