Lalla Fatma N'Soumer, la "Jeanne d'arc" kabyle

Lalla Fatma N'Soumer

Entre 1830 et 1850, tandis que la restauration et la République balbutiante voient dans la colonisation un moyen de renforcer leur pourvoir en France, un autre personnage émerge en Algérie. Et il s'agit d'une femme : Lalla Fatma N'Soumer. Cette jeune Kabyle sera l'une des dernières grandes résistantes à l'invasion du corps expéditionnaire français. Face aux généraux Mac Mahon et Maissiat, elle va parvenir à rallier les chérifs de la région et à mettre en place de véritables unités d'infanterie (les "goums"). Défaite en 1855, elle vivra dans la clandestinité à Tourtatine, près de Tablat, avant d'être arrêtée en 1857. Elle mourra à peine six ans plus tard de chagrin, minée par sa captivité et la mort de son frère. Considérée comme une martyr, elle est souvent surnommée la "Jeanne d'arc du Djudjura" et a inspiré plusieurs femmes révolutionnaires de la guerre d'Algérie, comme Djamila Boupacha ou Djamila Bouhired.

 
Entre 1830 et 1850, tandis que la restauration et la République balbutiante voient dans la colonisation un moyen de renforcer leur pourvoir en France, un autre personnage émerge en Algérie. Et il s'agit d'une femme : Lalla Fatma N'Soumer. Cette jeune Kabyle sera l'une des dernières grandes résistantes à l'invasion du corps expéditionnaire français. Face aux généraux Mac Mahon et Maissiat, elle va parvenir à rallier les chérifs de la région et à mettre en place de véritables unités d'infanterie (les "goums"). Défaite en 1855, elle vivra dans la clandestinité à Tourtatine, près de Tablat, avant d'être arrêtée en 1857. Elle mourra à peine six ans plus tard de chagrin, minée par sa captivité et la mort de son frère. Considérée comme une martyr, elle est souvent surnommée la "Jeanne d'arc du Djudjura" et a inspiré plusieurs femmes révolutionnaires de la guerre d'Algérie, comme Djamila Boupacha ou Djamila Bouhired.  
© Roger Viollet