Abane Ramdane, l'homme des réseaux

Abane Ramdane © AFP

Militant précoce de la cause algérienne, Abane Ramdane a déjà connu la torture et les prisons en France et en Algérie quand la guerre commence. Il fut incarcéré de 1950 à 1955 à cause du "complot de l'OS" (1950). Libre, il rejoint rapidement le FLN en Kabylie, sa région d'origine, avec un statut de leader et lance le 1er avril 1955 un appel à l'union de tout le peuple algérien. Il sera ensuite l'un des principaux artisans du Congrès de la Soummam, le 20 août 1956, véritable acte fondateur de l'insurrection et de son organisation politique et militaire. Dès lors, il jouera un rôle clé (avec Ben M'hidi) à Alger dans la propagande et coordination des réseaux en interne (les wilaya), mais aussi à l'extérieur (le Gouvernement provisoire du Caire). Partisan d'une organisation où le politique l'emporte sur le militaire, il se fait cependant rapidement des ennemis et des rivaux au sein du FLN. Attiré au Maroc pour une "réunion", il a été étranglé en secret par des hommes de Boussouf (le colonel "Si Mabrouk") en décembre 1957. Un événement qui fait l'objet d'une polémique toujours vive en Algérie.

Militant précoce de la cause algérienne, Abane Ramdane a déjà connu la torture et les prisons en France et en Algérie quand la guerre commence. Il fut incarcéré de 1950 à 1955 à cause du "complot de l'OS" (1950). Libre, il rejoint rapidement le FLN en Kabylie, sa région d'origine, avec un statut de leader et lance le 1er avril 1955 un appel à l'union de tout le peuple algérien. Il sera ensuite l'un des principaux artisans du Congrès de la Soummam, le 20 août 1956, véritable acte fondateur de l'insurrection et de son organisation politique et militaire. Dès lors, il jouera un rôle clé (avec Ben M'hidi) à Alger dans la propagande et coordination des réseaux en interne (les wilaya), mais aussi à l'extérieur (le Gouvernement provisoire du Caire). Partisan d'une organisation où le politique l'emporte sur le militaire, il se fait cependant rapidement des ennemis et des rivaux au sein du FLN. Attiré au Maroc pour une "réunion", il a été étranglé en secret par des hommes de Boussouf (le colonel "Si Mabrouk") en décembre 1957. Un événement qui fait l'objet d'une polémique toujours vive en Algérie.
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