Abou Bakr al-Baghdadi : le calife autoproclamé (2/2)

Une photo d'Abou Bakr al-Baghdadi prise lors de sa détention. © US Army
Abou Bakr al-Baghdadi s'est progressivement distancé d’Al-Qaïda tout en profitant de l’instabilité de l’Irak, puis de la Syrie, pour étendre le territoire contrôlé par ses hommes. Le 29 juin 2014, l’organisation Etat islamique proclame le rétablissement du califat, c’est-à-dire un gouvernement mondial unique regroupant tous les musulmans. Al-Baghdadi s’autoproclame "Calife Ibrahim", chef d’un Etat qu’aucun autre pays ne reconnaît, mais qui contrôle des milliers de km². Ses biographes, favorables à Daesh, ont maquillé son arbre généalogique, faisant remonter sa lignée au prophète Mahomet. En août 2015, les médias américains affirment qu’il aurait violé à plusieurs reprises l’otage américaine Kayla Mueller (retrouvée morte six mois plus tôt). Aujourd’hui, son état de santé fait l’objet de spéculations : une frappe occidentale en mars 2015 l'aurait laissé paralysé. 
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