KGB, femmes, santé, obsessions... Les secrets de Poutine

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Poutine, une vocation d'espion
Vladimir Poutine sur une photo privée datée de 1997. Il seconde alors Pavel Borodine dans l'administration du président russe Boris Eltsine. © Dmitri Lovetsky/AP/SIPA

Homme secret, notamment au sujet de sa vie privée, Vladimir Poutine a fait le ménage pour présenter une histoire officielle sur sa jeunesse. Quelques archives subsistent dont une  longue interview au journal suisse Le Temps peu avant son élection à la présidence en 2000. Il y revenait sur son parcours et sur son entrée dans les services secrets soviétiques, le célèbre KGB, qu'il dit avoir rejoint en 1975.

"J'avais très sérieusement envisagé entrer dans l'aviation. Mais un an et demi avant le bac, j'ai trouvé ma vocation, expliquait-il alors. Je suis allé observer le siège du KGB, et, mieux, je me suis présenté à l'accueil de la Direction. Un homme m'a reçu. Il m'a écouté sans m'interrompre, puis m'a dit: "Je vais t'expliquer comment ça se passe. On ne prend jamais les candidatures spontanées, et on ne recrute qu'après le service militaire ou des études supérieures". Je lui ai demandé quelles études. "Peu importe." Pas de préférence ? "Le droit." Compris. Je suis entré à la fac de droit de Leningrad."

Homme secret, notamment au sujet de sa vie privée, Vladimir Poutine a fait le ménage pour présenter une histoire officielle sur sa jeunesse. Quelques archives subsistent dont une  longue interview au journal suisse Le Temps peu avant son élection à la présidence en 2000. Il y revenait sur son parcours et sur son entrée dans les services secrets soviétiques, le célèbre KGB, qu'il dit avoir rejoint en 1975. "J'avais très sérieusement envisagé entrer dans l'aviation. Mais un an et demi avant le bac, j'ai trouvé ma vocation, expliquait-il alors. Je suis allé observer le siège du KGB, et, mieux, je me suis présenté à l'accueil de la Direction. Un homme m'a reçu. Il m'a écouté sans m'interrompre, puis m'a dit: "Je vais t'expliquer comment ça se passe. On ne prend jamais les candidatures spontanées, et on ne recrute qu'après le service militaire ou des études supérieures". Je lui ai demandé quelles études. "Peu importe." Pas de préférence ? "Le droit." Compris. Je suis entré à la fac de droit de Leningrad."
© Dmitri Lovetsky/AP/SIPA