Guerre à Gaza : un leader du Hamas affirme avoir reçu la garantie que la "guerre est terminée"
Est-ce la fin du conflit entre Israël et Gaza ? Alors que les deux parties ont signé, jeudi 9 octobre, la première phase d’un accord sur un cessez-le-feu, qui prévoit la fin des bombardements et la libération des derniers otages toujours détenus dans l’enclave palestinienne, après la pression exercée par le président américain Donald Trump pour obtenir la paix, la fin du conflit démarré il y a de cela plus de deux ans semble proche. Si, pour le chef de la diplomatie israélienne, Gidéon Saar, la libération des derniers otages devrait "mettre fin à la guerre", le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, lui, a affirmé avoir "reçu des assurances de la part des frères médiateurs et de l’administration américaine" lui confirmant que "la guerre est complètement terminée", rapporte BFMTV.
De plus, selon une porte-parole du bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, "la version finale de la première phase" ayant été signée ce jeudi 9 octobre en Égypte par toutes les parties en vue de la libération des derniers otages, ces derniers - vivants et décédés - seront libérés d’ici les 72 prochaines heures après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Si Donald Trump, qui tente de peser de tout son poids dans les négociations depuis plusieurs jours, a annoncé qu’un accord avait été conclu sur la base d’un plan qu’il a présenté à la fin du mois de septembre, le locataire de la Maison-Blanche a néanmoins reconnu que les corps de certains otages seront "un peu difficile à trouver".
Un accord qui doit encore être validé par le cabinet de sécurité israélien
En effet, sur les 251 personnes enlevées après les attaques du 7 octobre 2023 et emmenées à Gaza, 47 y sont toujours retenues, dont près de 25 sont considérées comme mortes selon l’armée israélienne. Si un accord de paix n’a jamais été aussi proche, pour pouvoir entrer en vigueur, ce dernier doit encore être validé par le cabinet de sécurité israélien avant que se tienne une réunion du gouvernement au complet. Pour autant, des voix dissidentes continuent de résonner. C’est le cas du ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, qui a d’ores et déjà déclaré qu’il voterait contre.
Alors que la signature de ce plan intervient après plusieurs jours de négociations indirectes en Égypte qui ont impliqué plusieurs acteurs internationaux, dont les États-Unis, ce dernier prévoit que l’armée israélienne se retire des zones où elle est déployée à Gaza dans les 24 heures suivant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Néanmoins, l’État hébreu gardera le contrôle de 53 % du territoire de la bande de Gaza, selon la porte-parole du Premier ministre israélien.