Chiens, vaches, cochons

Même dans les villes où des habitants reviennent, l'impression de vide ressentie est saisissante. Masakazu Daibo, 65 ans, qui a repris en 2020 un restaurant de famille existant à Namie avant la catastrophe, a confié à l'AFP : "Il n'y avait plus personne, mais la ville est restée. C'était comme un décor de cinéma. Je voyais seulement des chiens errants, des vaches et des cochons".

3 mars à Okuma. Des voitures abandonnées devant une maison qui l'est tout autant.
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