Le retour dans des villes en ruine, un "traumatisme en plus"

Pourquoi de nombreux déplacés de la catastrophe naturelle ne souhaitent-il pas revenir vivre dans leur région natale ? La chercheuse au CNRS Cécile Asanuma-Brice, qui vit au Japon, a suivi les réfugiés de Fukushima pendant dix ans. Le retour des réfugiés dans "des villes en ruine" est "un traumatisme de plus", explique-t-elle sur franceinfo début mars. 

3 mars à Okuma. Une serre abandonnée. 
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