Chirac-VGE

Jacques Chirac et Valery Giscard d'Estaing. © Montage L'Internaute

L'histoire commençait pourtant bien. En "lâchant" Jacques Chaban-Delmas en 1974, Jacques Chirac, déjà "bulldozer" de la droite selon les mots de Pompidou, avait permis l'élection de VGE à l'Elysée. C'est donc en toute logique qu'il est nommé Premier ministre la même année. Mais très vite, des désaccords apparaissent : sur fond de crise économique, Chirac est persuadé que VGE n'est pas compétent. Quand Giscard prône la modernisation, il s'érige en gardien du gaullisme et finit par claquer la porte en 1976.


Dès lors, le duel Chirac-VGE ne cessera de défrayer la chronique. En 1981, Chirac se présente contre le chef de l'Etat sortant et au second tour, ne donne pas de consigne de vote. VGE racontera dans ses mémoires avoir téléphoné au QG de campagne chiraquien incognito et avoir entendu : "Il ne faut pas voter Giscard. Il faut voter Mitterrand". La limite est franchie. Même retraités, les deux anciens chefs d'Etat, qui siègent côte à côte au Conseil constitutionnel, s'envoient encore aujourd'hui des amabilités par médias interposés.

L'histoire commençait pourtant bien. En "lâchant" Jacques Chaban-Delmas en 1974, Jacques Chirac, déjà "bulldozer" de la droite selon les mots de Pompidou, avait permis l'élection de VGE à l'Elysée. C'est donc en toute logique qu'il est nommé Premier ministre la même année. Mais très vite, des désaccords apparaissent : sur fond de crise économique, Chirac est persuadé que VGE n'est pas compétent. Quand Giscard prône la modernisation, il s'érige en gardien du gaullisme et finit par claquer la porte en 1976. Dès lors, le duel Chirac-VGE ne cessera de défrayer la chronique. En 1981, Chirac se présente contre le chef de l'Etat sortant et au second tour, ne donne pas de consigne de vote. VGE racontera dans ses mémoires avoir téléphoné au QG de campagne chiraquien incognito et avoir entendu : "Il ne faut pas voter Giscard. Il faut voter Mitterrand". La limite est franchie. Même retraités, les deux anciens chefs d'Etat, qui siègent côte à côte au Conseil constitutionnel, s'envoient encore aujourd'hui des amabilités par médias interposés.
© Montage L'Internaute