4. L'ouverture des jeux et paris en ligne

L'ouverture à la concurrence des jeux en ligne a suscité de longs débats. Arrivée en quatrième position. © Jupiter/Thinkstock

Le monopole de la Française des Jeux était depuis longtemps dans le collimateur de Bruxelles. Une loi devait donc autoriser et permettre l'ouverture à la concurrence du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne. Votée notamment en prévision de la coupe du monde de football 2010, elle régularise désormais une activité existant de fait par le passé. Le texte a notamment mis en place une Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), chargée de contrôler l'entrée sur le marché de ces sites Internet d'un type particulier.

L'addiction en jeu

Cette libéralisation aura soulevé plusieurs enjeux. Selon certains elle serait une voie ouverte au développement d'une dépendance voire d'une addiction au jeu. L'opposition a aussi considéré que ce projet de loi a été conduit sous la pression d'intérêts privés et qu'il rapprocherait bien trop le monde du sport de celui des affaires et des médias. Les défenseurs du projet parlent, eux, de "libéralisation maîtrisée" et soulignent les gains pour l'Etat en matière de ressources fiscales. Mais les désaccords auront globalement plus porté sur le principe de la loi que sur le texte en lui même, rapidement défini sans besoin de convoquer une commission mixte paritaire.

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