8. Le Grand Paris

La loi sur le Grand Paris arrive en huitième position des lois les plus discutées.  © iStockphoto/Thinkstock

L'idée a été lancée par le président de la République en 2007. Le projet de loi du Grand Paris devait mettre à disposition d'un établissement public, la "Société du Grand Paris", l'ensemble des outils légaux afin de mener à bien la construction d'un nouveau réseau de transport autour de la capitale, sous la forme d'une double boucle. Le but : renforcer l'attractivité économique de l'Ile-de-France et soulager les Franciliens de leurs difficultés de transport.

Une mise sous tutelle ?

La Société du Grand Paris, dotée d'une gouvernance Etat-élu, mais sous la tutelle du gouvernement, aura fait fulminer la gauche qui siège à Paris (Bertrand Delanoë) comme à la région (Jean-Paul Huchon). Les élus locaux socialistes qui avaient déjà leur propre projet de transport (Arc Express) ont donc vertement combattu le texte, avec leurs alliés à l'Assemblée. Certains députés se sont aussi montrés sceptiques quant à la capacité du projet à redynamiser l'économie et l'emploi dans la région. D'autres ont déploré que leur circonscription ne soit pas un point de passage du métro automatique. Le besoin de débattre s'est tant fait sentir que Bernard Accoyer et Jean-François Copé, tous deux membres de la majorité, auront prié le Premier ministre de renoncer au recours à la procédure accélérée. En vain.

L'idée a été lancée par le président de la République en 2007. Le projet de loi du Grand Paris devait mettre à disposition d'un établissement public, la "Société du Grand Paris", l'ensemble des outils légaux afin de mener à bien la construction d'un nouveau réseau de transport autour de la capitale, sous la forme d'une double boucle. Le but : renforcer l'attractivité économique de l'Ile-de-France et soulager les Franciliens de leurs difficultés de transport. Une mise sous tutelle ? La Société du Grand Paris, dotée d'une gouvernance Etat-élu, mais sous la tutelle du gouvernement, aura fait fulminer la gauche qui siège à Paris (Bertrand Delanoë) comme à la région (Jean-Paul Huchon). Les élus locaux socialistes qui avaient déjà leur propre projet de transport (Arc Express) ont donc vertement combattu le texte, avec leurs alliés à l'Assemblée. Certains députés se sont aussi montrés sceptiques quant à la capacité du projet à redynamiser l'économie et l'emploi dans la région. D'autres ont déploré que leur circonscription ne soit pas un point de passage du métro automatique. Le besoin de débattre s'est tant fait sentir que Bernard Accoyer et Jean-François Copé, tous deux membres de la majorité, auront prié le Premier ministre de renoncer au recours à la procédure accélérée. En vain.
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