Pierre Bédier et l'affaire Michel Delfau

Pierre Bédier © David Mendiboure, Service photo de Matignon

En janvier 2004, un secrétaire d'Etat du ministère de la Justice démissionne. Pierre Bédier, l'un des "barons" de l'UMP dans les Yvelines, avait déjà été inquiété entre 2000 et 2002 par une affaire touchant à des marchés publics de son département. Cette fois, le ministre est cerné par la presse et la justice. Il est notamment soupçonné d'avoir favorisé l'attribution de marchés de nettoyage et de gardiennage à la société de Michel Delfau, un proche, moyennant d'étranges dessous de table. Mis en examen le 21 janvier 2004, il présente sa démission à Jean-Pierre Raffarin à la sortie du palais de justice.


Un long procès

Un long procès débute alors, pendant lequel Pierre Bédier usera de tous les recours ou presque pour éviter la condamnation. Une condamnation à 18 mois de prison avec sursis, six ans d'inéligibilité et plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende, dont il écopera finalement en mai 2009, malgré un appel et un pourvoi en cassation. Sa mise à l'écart dans le même temps de la présidence du conseil général des Yvelines provoquera une mini-guerre de succession dans le département. Et à l'époque, la principale protagoniste était une certaine Christine Boutin, dont le poste de ministre du Logement était déjà menacé...

En janvier 2004, un secrétaire d'Etat du ministère de la Justice démissionne. Pierre Bédier, l'un des "barons" de l'UMP dans les Yvelines, avait déjà été inquiété entre 2000 et 2002 par une affaire touchant à des marchés publics de son département. Cette fois, le ministre est cerné par la presse et la justice. Il est notamment soupçonné d'avoir favorisé l'attribution de marchés de nettoyage et de gardiennage à la société de Michel Delfau, un proche, moyennant d'étranges dessous de table. Mis en examen le 21 janvier 2004, il présente sa démission à Jean-Pierre Raffarin à la sortie du palais de justice. Un long procès Un long procès débute alors, pendant lequel Pierre Bédier usera de tous les recours ou presque pour éviter la condamnation. Une condamnation à 18 mois de prison avec sursis, six ans d'inéligibilité et plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende, dont il écopera finalement en mai 2009, malgré un appel et un pourvoi en cassation. Sa mise à l'écart dans le même temps de la présidence du conseil général des Yvelines provoquera une mini-guerre de succession dans le département. Et à l'époque, la principale protagoniste était une certaine Christine Boutin, dont le poste de ministre du Logement était déjà menacé...
© David Mendiboure, Service photo de Matignon