Renaud Donnedieu de Vabres et le Parti républicain

Renaud Donnedieu de Vabres © Commission européenne

Centriste ayant très tôt tourné le dos aux velléités d'indépendance de François Bayrou, Renaud Donnedieu de Vabres se voit dûment récompensé par Jacques Chirac à sa réélection en 2002 avec un maroquin. Mais quelques semaines à peine après son arrivée au secrétariat d'Etat aux Affaires européennes dans le gouvernement Raffarin, une affaire va empêcher ce député et élu de la région Centre de savourer sa récompense. Le financement illégal du Parti républicain refait alors surface.


Aux côtés de François Léotard

Car en juin 1996, Renaud Donnedieu de Vabres était directeur de cabinet d'un certain François Léotard, président dudit Parti républicain, qui le fera entrer en politique. Et sur ordre de son mentor, il aurait participé au détournement des "fonds spéciaux" de Matignon en vue de financer le siège du mouvement. Devenu porte-parole de l'UMP, "RDDV" est condamné en février 2004 à 15 000 euros d'amende pour blanchiment d'argent, mais il échappe aux poursuites pour financement illicite de parti. Contrairement d'ailleurs à François Léotard qui écopera de dix mois de prison avec sursis dans la même affaire. Les fonds spéciaux de l'Elysée et de Matignon ont, eux, été supprimés en 2001.

Centriste ayant très tôt tourné le dos aux velléités d'indépendance de François Bayrou, Renaud Donnedieu de Vabres se voit dûment récompensé par Jacques Chirac à sa réélection en 2002 avec un maroquin. Mais quelques semaines à peine après son arrivée au secrétariat d'Etat aux Affaires européennes dans le gouvernement Raffarin, une affaire va empêcher ce député et élu de la région Centre de savourer sa récompense. Le financement illégal du Parti républicain refait alors surface.Aux côtés de François Léotard Car en juin 1996, Renaud Donnedieu de Vabres était directeur de cabinet d'un certain François Léotard, président dudit Parti républicain, qui le fera entrer en politique. Et sur ordre de son mentor, il aurait participé au détournement des "fonds spéciaux" de Matignon en vue de financer le siège du mouvement. Devenu porte-parole de l'UMP, "RDDV" est condamné en février 2004 à 15 000 euros d'amende pour blanchiment d'argent, mais il échappe aux poursuites pour financement illicite de parti. Contrairement d'ailleurs à François Léotard qui écopera de dix mois de prison avec sursis dans la même affaire. Les fonds spéciaux de l'Elysée et de Matignon ont, eux, été supprimés en 2001.
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