Frédéric Mitterrand, 15 mois et puis s'en va ?

Frédéric Mitterrand © Montage L'Internaute Magazine

Sa nomination avait immédiatement été suivie de polémiques sur son ouvrage "La Mauvaise Vie" et sur l'affaire Polanski. Un an et quelques semaines plus tard, Frédéric Mitterrand a comme disparu de la circulation. Chargé de la mise en application de la loi Hadopi, qui avait coûté son poste à Christine Albanel, le ministre de la Culture est à la fois protégé et handicapé par son image de vrai-faux "ministre d'ouverture" (neveu du président socialiste, il n'est pas pour autant "de gauche"). Protégé, car le limoger au bout de 15 mois de service reviendrait à reconnaitre que son recrutement n'était qu'un "coup" sans véritable vision de Nicolas Sarkozy. Handicapé ensuite, parce-que son maintien pourrait ajouter de la nervosité dans une majorité déjà bien agitée.

Sa nomination avait immédiatement été suivie de polémiques sur son ouvrage "La Mauvaise Vie" et sur l'affaire Polanski. Un an et quelques semaines plus tard, Frédéric Mitterrand a comme disparu de la circulation. Chargé de la mise en application de la loi Hadopi, qui avait coûté son poste à Christine Albanel, le ministre de la Culture est à la fois protégé et handicapé par son image de vrai-faux "ministre d'ouverture" (neveu du président socialiste, il n'est pas pour autant "de gauche"). Protégé, car le limoger au bout de 15 mois de service reviendrait à reconnaitre que son recrutement n'était qu'un "coup" sans véritable vision de Nicolas Sarkozy. Handicapé ensuite, parce-que son maintien pourrait ajouter de la nervosité dans une majorité déjà bien agitée.
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