Sur l'Europe

Le 15 mai 1962, un peu plus de 4 ans après la création de la Communauté Économique et Européenne (CEE). De Gaulle voyait la France comme un moteur d'une "Europe des patries". © AFP
Aujourd'hui, l'Europe est aussi décriée qu'appelée à se renforcer. Un effort qui ne vise pas que sa facette économique et financière : rêvée sous Jacques Delors, l'"Europe sociale" a pour l'instant subi un échec cuisant, avec un fort clivage nord-sud. 
  • Que voulait de Gaulle ? Pour de Gaulle, la seule Europe possible était celle "des États" et il ira jusqu'à la politique de la "chaise vide" pour la défendre : très peu pour lui d'une Europe supranationale et fédérale. "La construction européenne entreprise par le général de Gaulle contribue à la prospérité économique de la France des "Trente Glorieuses", relate-t-on sur son site officiel. "Sur le plan politique, s'il ne réussit pas son grand projet d'une Europe forte et unie – où la France jouerait l'un des premiers rôles – il accomplit néanmoins la réconciliation avec l'Allemagne, garantie essentielle de la paix du vieux continent."  
Aujourd'hui, l'Europe est aussi décriée qu'appelée à se renforcer. Un effort qui ne vise pas que sa facette économique et financière : rêvée sous Jacques Delors, l'"Europe sociale" a pour l'instant subi un échec cuisant, avec un fort clivage nord-sud. 
  • Que voulait de Gaulle ? Pour de Gaulle, la seule Europe possible était celle "des États" et il ira jusqu'à la politique de la "chaise vide" pour la défendre : très peu pour lui d'une Europe supranationale et fédérale. "La construction européenne entreprise par le général de Gaulle contribue à la prospérité économique de la France des "Trente Glorieuses", relate-t-on sur son site officiel. "Sur le plan politique, s'il ne réussit pas son grand projet d'une Europe forte et unie – où la France jouerait l'un des premiers rôles – il accomplit néanmoins la réconciliation avec l'Allemagne, garantie essentielle de la paix du vieux continent."  

© AFP