Sur la religion

Propos confiés par de Gaulle au journaliste américain David Schoenbrun. De Gaulle était un catholique laïc, guidé par des valeurs et l'humanisme chrétiens, mais attaché à l'indépendance de l'Etat. © AFP
La loi de 1905 a beau avoir plus d'un siècle, la laïcité occupe le terrain. Pour Philippe Portier, auteur de "Laïcité, laïcités, reconfigurations et nouveaux défis", le mot recouvre aujourd'hui trois sens : "Une conception (...) tentée d’accorder des droits spécifiques à chaque communauté. Une laïcité (...) dont le principe est de ne pas intervenir dans le champ des religions. Enfin, une laïcité contrôleuse qui a aujourd’hui le vent en poupe. "
  • Comment de Gaulle voyait-il les choses ? Le général est né en 1890, dans une famille catholique et dans une France "théâtre des affrontements entre la République et l'Eglise". Pour lui, "l'Histoire de France commence avec Clovis, (...) premier roi à être baptisé chrétien" et la France est un pays chrétien. Mais il osera aussi émettre des critiques contre l'épiscopat lors du régime du Vichy puis déclarera être le président non pas seulement des catholiques, mais "de tous les Français".
La loi de 1905 a beau avoir plus d'un siècle, la laïcité occupe le terrain. Pour Philippe Portier, auteur de "Laïcité, laïcités, reconfigurations et nouveaux défis", le mot recouvre aujourd'hui trois sens : "Une conception (...) tentée d’accorder des droits spécifiques à chaque communauté. Une laïcité (...) dont le principe est de ne pas intervenir dans le champ des religions. Enfin, une laïcité contrôleuse qui a aujourd’hui le vent en poupe. "
  • Comment de Gaulle voyait-il les choses ? Le général est né en 1890, dans une famille catholique et dans une France "théâtre des affrontements entre la République et l'Eglise". Pour lui, "l'Histoire de France commence avec Clovis, (...) premier roi à être baptisé chrétien" et la France est un pays chrétien. Mais il osera aussi émettre des critiques contre l'épiscopat lors du régime du Vichy puis déclarera être le président non pas seulement des catholiques, mais "de tous les Français".

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